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    Vendredi 1er

    Même pas le cœur à faire un poisson d'avril!!

    Au début j'avais pensé à faire une annonce abracadabrantesque pour déstabiliser mes (2?) lecteurs. Et puis rien! Ma semaine de vacances touche à sa fin. Je ne vais pas tenir ici la liste de mes griefs envers moi-même, je me plains assez souvent parmi ces pages, sans verser dans le pathos au demeurant (enfin j'espère) mais c'est matière pour moi à écrire puisqu'il n'y à guère autre chose dans ma vie pour l'instant. C'est un peu comme les vieux qui jacassent sur les oui-dires du village, c'est pas de la méchanceté, c'est juste pour passer le temps.

    En substance, régime : stagnation voire légère reprise de poids (je n'ose me peser et cela fait deux réunions de suite que je loupe). Lecture ; stagnation. Fiches de lecture : stagnation. Nouveau job : stagnation. Mais je sais prendre le plaisir où il est, je ne regrette pas ces derniers jours car j'ai passé de très bons moments avec Léa et Clara. J'ai aussi beaucoup dormi (signe de mon retard à ce niveau là depuis que je fais quatre nuits par semaine).

    Sinon en ville aujourd'hui avec femme et enfant, j'ai croisé deux étudiantes (la naine et une truffe pas méchante mais un peu cucul). Elles m'ont parlé de l'ambiance délétère à la fac et des nombreuses gueguerres intestines entre les professeurs de sociologie. J'ai pris l'information sans émotion particulière. La truffe m'a également appris qu'elle était en cloque, je l'ai félicitée comme il est d'usage mais je n'en pensais pas un mot; on s'est dit au revoir simplement.

    Je conclue cet article à vingt-deux heures trente. Léa lis un livre à Clara devant la télé qui fonctionne son éteint. Ma fille reconnaît à présent les lettres M-O-U-L et B. J'étais assez scié l'autre soir chez Émilie, la sœur à Léa. Sinon hier soir on a diner chez ma sœur Annette, Léa est tombée est s'est cogné contre une chaise, elle avait un énorme œuf au front; mais aujourd'hui elle n'a presque plus rien. Demain on y retourne car Annette et Léa se font une soirée en boîte et je vais donc passer le reste de la soirée avec Rodolphe pour garder les deux gosses; j'ai acheté des bières (pardon dieu des Weight Watchers car je vais pêcher) et j'apporterai quelques films.

    Donc le week-end s'amorce sous une très haute célérité. Je suis déjà au taf lundi soir. Arriverai-je d'ici-là à au moins finir mes fiches de lecture, attaquer L'homme unidimensionnel d'Herbert marcuse, payer mes dettes (loyer, un arriéré à l'hôpital et à une société d'ambulance) et m'inscrire sur internet pour donner des cours à domicile, ah; et aussi compulser les données de mon premier entretien passé il y a trois mois avec mon neveu Olivier, cobaye de mon étude sur l'impact du vocabulaire dans les représentations et la vie sociale du sujet; et dans la foulée passer le duxième entretien de contrôle (que j'aurais du lui faire passer seulement 2 mois après le début de l'expérience, et ensuite tous les deux mois, d'après mon propre protocole).

    Dans l'hypothèse improbable ou je réalise tout cela d'ici disons la reprise de mon travail (donc lundi) je me promets de jouer au loto car ce serait montre d'un certaine improbabilité statistique proche d'une chance de cocu.

    Sur ce, bonne nuit à tous. Malgré ma sieste de cet après-midi je suis encore sur les rotules. Bosser la nuit c'est vraiment pas une vie bordel.

    Samedi 30 :

    Mon super nouveau joujou.

    Je me suis enfin acheté un appareil photo numérique suffisamment "pro" et performant pour pouvoir réaliser de beaux clichés. Je vous épargne les détails de l'achat. Toujour est-il qu'en cherchant un peu par hasard cette semaine au taf, j'étais tombé sur ce Canon pour 190 €, et qu'au final, n'ayant pas validé l'achat sur le web (pour cause de protocole de paiement un peu abscons) et m'étant rendu ce matin là au Carrefour de la zone où je travaille pour chercher un deuxième trépied photo (dans le but de filmer de façons optimales les deux écrans lors de nos parties sur Halo en prévision de notre samedi-console avec mon neveu Olivier) c'est alors que je suis tombé sur la bête affichée au prix irrésistible de 169 €. 12 millions de pixels, un zoom optique de 12 fois (équivalent de mémoire à un objectif de 35-330 mm), un boîtier noir et robuste, il ne m'en fallu pas plus pour me décider.

    Sinon pour conclure ce mois d'avril : rien côté lecture. ma motivation demeur intacte, je suis juste encore et toujours en train de terminer la saisie de mes premières fiches. De plus je me suis inscrit sur trois sites de cours à domicile. L'un est resté sans réponse. Le second m'a invité à reprendre contact avec eux dés la semaine prochaine (reprise scolaire). Le dernier m'a rappelé trois jours plus tard pour une mission à la con d'une heure à 35 kilomètres de mon domicile; j'ai refusé pour des raisons économiques évidentes, la femme au téléphone faisait mine de comprendre et a conclu en me sortant qu'il gardait mon profil sous le coude pour des missions plus proches de chez moi; mais ça sentait plus le "ok connard, t'es pas prêt à bosser chez nous-merci au revoir". Encore une commerciale à la con qui doit être pétrie de l'idée qu'il faut mouiller le maillot pour réussir et que quand on veut on peu. Je ne lâche pas l'idée et vais réaliser (enfin c'est en projet) un planning précis de mes disponibilités que je leur enverrai avec en sus un mail de motivation. D'autre part, j'ai repris les bonnes habitudes Weight Watchers (tout simplement bien compter ses points et anticiper ses repas surtout) et j'ai repris sérieusement le vélo (2h30 et 50 kilomètres le dernier week-end, avec trois côtes de folie soit 1/4 du trajet).

    Voici  l'extrait d'une petit série que j'ai réalisée avec mon tout nouvel APN le vendredi matin à Baume-les-dames avec Clara dans un cadre bucolique.

     

     

    Chose que je ne demande jamais : merci de commenter mes photos, non pas pour me faire mousser mais bel et bien pour que des yeux plus aguerris que les miens pointent les lacunes de mes clichés.


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    Du 1er au 31 :

    Mouais bof.

    9 kilos de perdu mais fort ralentissement depuis presque un mois. J'ai peu pesé mes aliments, week-end chez les parents à Léa; tartiflette avec la couchsurfeuse (voir couchsurfing sur le web, j'y suis inscrit depuis novembre 2010 et c'était notre première expérience); resto gastronomique le 26 au soir avec Léa pour nos 12 ans ensemble. Bref, petite baisse de régime dans mon régime (ah ah) mais d'attaque pour la suite.

    Fiche de mon premier livre enfin rédigée sur pc (il manque les scans et la mise en page), bientôt consultable sur le blog. Donc nouvelle rubrique.

    La dernière semaine de mars je ne travaille que lundi soir, ensuite j'ai une petite semaine de vacances (en même temps que Léa). J'espère pouvoir mettre ce temps à profit pour chercher sérieusement un autre job, car il va bien me falloir voir la vérité en face : quatre nuits à l'hôtel, ce n'est pas jouable à long terme. Cela reste de l'ordre de l'exceptionnel puisque légalement mon boss est limité, je crois, à dix semaines consécutives. De plus, j'accumule un sommeil monstre. Nous sommes dimanche, je n'ai pas encore récupéré de ma semaine, je suis une vrai loque la journée car encore en décalage, alors inutile de parler de mes lectures.

    Et en conclusion : le style lapidaire de cet article souligne mon manque d'énergie et une lassitude croissante face à mes sempiternels problèmes existentiels (lecture, régime, nouveau taf) et l'état végétatif qui en découle, seule défense que mon esprit à trouver pour l'instant.


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    Du 1er au 28:

    Pas de palabres inutiles!

    Oui! Inutile de déblatérer sur un mois relativement fade et qui plus est n'ayant laissé presqu'aucune trace dans ma volatile mémoire des évènements à ce jour (le 23 mars pour être juste). Donc en définitive.

    J'ai continué à perdre du poids. Au vu de mon livret Weight Watchers j'en était à 7 kilos à la fin février.

    J'ai continué à lire.....dramatiquement lentement et sans assiduité. C'est pourtant pas faute d'essayer mais ces quatre nuits à l'hôtel par semaine m'éreintent complètement.

    Je suis toujours cantonné à mon job. Sans jus en fin de journée, c'est d'autant plus difficile de chercher autre chose. Je ne me dédouane pas pour autant et je demeure serein.

    J'ai récupéré mon diplôme de Licence le 8 février. Le contraste avec les remises de diplômes dans les universités américaines qu'on voit dans certains films est singulier. En même temps j'imagine bien que ce n'est pas de la sorte dans toutes les facs outre-Atlantique et qu'en France, le modèle de la cérémonie officielle marquant les esprits doit se tenir dans les écoles «prestigieuses». N'empêche que d'aller chercher son diplôme dans un bureau et de voir la secrétaire chercher dans un dossier, en sortir tout un paquet de diplômes, retrouver le vôtre et vous demander d'émarger sa feuille a quelque chose d'un peu frustrant. Et vous savez quoi? Si je me souvient de la date et de l'évènement c'est uniquement parce que je l'avais annoté il y a plus d'un mois sur ce présent article alors à l'état d'ébauche.

    Je crois que c'est à peu près tout. Les mois passent, ma gueule s'enlaidit imperceptiblement chaque jour, et il n'y a strictement rien au bout. C'est à pleurer. Et pourquoi donc continuer à avancer? Car il n'y a strictement rien d'autre à faire.


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    Ceux en fait sur lesquels je me rends souvent ou de temps à autre et qui me restent en mémoire.

     

    Vidéos trash, drôle et X

    Le trash reste dans des limites raisonnables, c'est surtout du cul et du fun avec souvent des vidéos que je ne retrouve pas ailleurs.

    Vidéos fun, drôle et sexy.

    Tous publics. De bonnes poilades en perspectives. Les vidéos sont nombreuses, la recherche et simple et intuitive. Beaucoup de photos drôles et insolites et des jeux flash.

    Sites à lire pour rire et se divertir.

    Viedemerde. Incontournable et jamais égalé. Perles de la vie quotidienne.

    Dans ton chat. Perles de chat sur internet.

    Perles concernant l'informatique.

    Ou comment se constituer une vaste culture d'anecdotes toutes aussi variées que certifiées et intéresantes. L'accueuil vous l'annonce tel quel : "Le site qui permet de briller en soirée."

    Sites pour apprendre et se cultiver.

    Incontournable pour trouver rapidement une première salve d'informations sur tous les sujets mais, car il y a un mais. Comme c'est un site collaboratif, les personnes de talent côtoient la lie des gens estimant avoir un avis fondé. Les articles sont donc inégaux en qualité et en objectivité. Rendez-vous sur le Momosite pour plus de détails (lien dans cette même page). Je persiste à le mettre dans mes liens favoris car il a l’avantage de donner gratuitement une information basique sur tous les sujets. Mais il est clair qu’il faut prendre l’habitude de compléter ce premier jets d’informations (parfois très justes et objectives, parfois beaucoup moins) par d’autres sources plus doctes et plus solides comme des sites encyclopédiques réputés, et l'irremplaçable fréquentation des bibliothèques physiques.

    Un site de soutien scolaire entièrement gratuit pour apprendre ou réviser l'anglais. Le site se décline pour d'autres matières.

    Inclassables et qui m'ont séduit.

    Un site perso fourre-tout, sans but précis et sans aucune prétention. Très éclectique. Des énigmes, des anecdotes, de la science, des avis tranchés et assumés. Pas moins de 17 rubriques variées qui vous permettrons tout autant de vous amuser que de vous cultiver. J'aime beaucoup.

    Blog d'un jeune suisse un peu azimuté dont l'attrait pour moi réside essentiellement dans son glossaire des jolis mots. Ses définitions sont émaillées de notes et de remarques souvent très drôles et bien senties.


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    Samedi 29:

    1 livre. 4 kilos......hormis cela, ben rien!

    Commençons par mon quintal : depuis le début du mois je suis devenu un «observateur de mon propre poids» comprenez un Weight Watchers man. C'est génial. Je connaissais le principe mais de se rendre une fois par semaine au groupe et échanger avec l'animatrice qui connait bien son boulot (ancienne grosse qui a perdu 27 kilos et qui met du 36 à présent) et entendre les diverses vannes de chacun et chacune sur les problèmes de bouffe en général est quand même irremplaçable du point de vue de la stimulation. Je perds, depuis début janvier environ 1 kilo par semaine, je suis enfin repassé sous la barre fatidique des 100 kilos. Je me suis fixé un objectif de 25 kilos pour cet été, je suis très motivé.

    D'autre part, ça y-est, j'ai enfin terminé la semaine dernière le livre de Pierre-Jean Simon, Histoire de la sociologie. Je n'ai pas encore commencé ma fiche de lecture mais ai embrayé avec Education et sociologie d'Émile Durkheim. Je tente de lire au moins une heure par jour, mais en semaine, éreinté par mon taf à l'hôtel toujours plus éprouvant, j'ai du mal à trouver le temps. Bref, pas simple tout ça mais je demeure positif.

    Côté boulot c'est moins réjouissant; je n'ai pas encore commencé à chercher ailleurs. Laurent qui rentre bientôt de CIF. Je n'en sais pas plus du devenir des autres veilleurs. Et puis a présent que le travail me sollicite toute la nuit, les avantages à demeuré en l'état se réduisent comme peau de chagrin. Je suis tellement blasé, écœuré, démotivé concernant le monde du travail que j'ai l'impression de me déplacer dans des sables mouvants avec un bandeau sur les yeux. Le monde professionnel m'exaspère. A moins d'atteindre mon but (être sociologue si possible à Montréal) ou d'en approcher un dans une fibre artistique (la photographie ce serait le pied; et concilier les deux ce serait le summum), tout autre activité, assurément pour un gros con de patron dont je devrai, d'une façon ou d'une autre, plus ou moins lécher l'arrière-train me donne des envies de défenestration. Je n'ai rien d' autre à ajouter tant ce chapitre m'exaspère. Je demeure confiant malgré tout par rapport à l'optique de reprendre mon mastère en septembre prochain. Léa s'est déjà faite à l'idée que je reprenne la fac sans avoir pour autant un travail plus rémunérateur ou/et intéressant d'ici là.

    J'aimerais enfin clore le sujet que j'avais initié à propos de la motivation que j'avais d'avoir voulu reprendre des études et qui pour moi est tout sauf du courage. Les gens sont aimables de penser ça bien que je sois persuadé que ce soit, de manière relativement inconsciente, plus de la politesse, ou d'un qualificatif passe-partout à défaut de trouver mieux, mais ça m'irrite toujours un petit peu lorsqu'on me gratifie d'une qualité qui en l'espèce ne joue d'aucune sorte.

    Je n'ai pas envie de m'étendre à faire de la psychologie de comptoir, j'aimerais clore cet article de janvier assez rapidement en fait, donc je tente d'être le plus explicite possible. Et au fond les choses sont relativement simples : depuis que je travaille, je n'ai jamais effectué que des tâches ingrates et sous-payées. Je ne me suis jamais senti bien dans un emploi, toujours à cause du fait de ne pas être à ma place, d'être persuadé de pouvoir être plus productif, imaginatif et créatif ailleurs, ainsi que d'avoir toujours à rendre compte à ce que l'humanité peut engendrer de plus sots et de plus stupides. En un mot j'ai toujours été malheureux au travail, tellement malheureux que s'est un jour posé la question de savoir si j'allais continuer ainsi jusqu'à une retraite minable en acceptant mon sort grâce à l'alcoolisme et l'obésité qui me tendait les bras, ou si je tentais d'améliorer mon sort. Et qui plus est c'est quelque part avec le providentiel concours de cet enculé de Raymond (de son véritable prénom) qui a réussi à me faire virer  à l'époque pour un motif aussi pourri que son âme. Ah, il fallait le voir faire son numéro dans le bureau du DRH à jouer les victimes. Mais bon, ainsi va la vie et si je n'avais pas eu ce drôle de coup de pouce en la personne de cette innommable merde, en serais-je peut-être encore à végéter dans cette entreprise, en proie plus que jamais à la mélancolie, au déni de moi-même et à la ruine intellectuelle? Alors voilà, rien de glorieux en somme, ce choix est la résultante de circonstances qui compte tenu de mon histoire et des perspectives qui s'offrait à moi alors m'ont incitées à prendre un chemin qui me semblait le plus souhaitable.

    En conclusion de ce mois, ben pas grand chose en fait. Un mois creux. Un boulot éreintant. Des lectures qui avancent (c'est déjà ça) mais à pas de bradype. Et une petite pensée relativement apaisée aujourd'hui à l'égard de cette incroyable enflure de Raymond.

    Et même si je ne pense pas que je te casserai la gueule le jour ou je tomberai sur toi, je sais qu'un jour je verrai ta sale trogne car il n'y a bien que les montagnes qui ne se rencontrent pas.

    Et enfin, en ultime remarque et bien que cela apparaisse en fin d'article de manière anecdotique cela ne signifi nullement que je m'en préoccupe peu :

    "Bon anniversaire Léa."


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