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    Jeudi 4 :

    Énervé contre moi-même. Envie de me tarter. Malgré de bonnes notes!

    J'ai eu mon bulletin de notes ce matin dans la boîte. YESSS une fois de plus (13,16 de moyenne). Encore cette putain d'unité transversale qui me fout dedans (6/20 pour le bilan de l'ex URSS et un 11/20 en démographie, matière ou j'avais bloqué bêtement sur un calcul pendant plus de la moitié du temps). J'ai déjà prévu d'aller au rattrapage en juin même si je ne suis pas convoqué (car avec la moyenne générale des deux semestres j'ai des chances de valider mon année et donc ma licence). Je me présenterai à l'examen, affirmerai avec force que je dois repasser la matière, on acceptera ma présence (j'ai déjà été témoin d'une telle situation). Je rendrai ma copie en démographie et dans l'unité transversale, et j'enverrai un mail aux deux profs concernés en espérant qu'ils acceptent de prendre en compte ma seconde note (au pire j'irai toucher un mot de ma démarche au doyen). Avec un 11/20 dans l'unité transversale et un 14/20 en démographie, j'obtiendrai un 14 de moyenne au premier semestre.

    Non, c'est pas ça qui m'énerve à un point que vous ne soupçonnez pas. C'est tout autre chose : depuis une semaine je note tout ce que je fais depuis mon réveil jusqu'à mon couché. Et j'y adjoints en annotation mes dépenses commerciales et les dons que je fais et que je reçois (proposer un repas à ma belle-famille lorsqu'on reçoit un micro-ondes par exemple), afin de mesurer l'importance du second par rapport au premier (la notion du don est en effet une notion très importante en sociologie; je vous renvoi à l'Essai sur le don de Marcel Mauss ). Et quelle ne fût pas ma surprise et mon désenchantement lorsque je constatai que depuis exactement une semaine j'ai travaillé effectivement mes cours à hauteur de 2h55 min!!

    deux heures et cinquante-cinq minutes.

    Putain mais quel connard je fais. Pourtant mes journées sont bien remplies. Levé 6h/6h30. Couché après minuit. Certes il y a Clara à s'occuper. Certes mon taf auquel je me rends dans un peu moins d'une heure me scie les pattes jusqu'au lundi. Mais merde, merde et re-merde. Je me dilue dans trop de choses avant de me mettre à réellement travailler mes cours, je perds du temps comme un sinistre con. En plus je suis d'autant plus irrité contre moi que ça fait plus d'un mois et demi que je n'ai pas pris mes anti-antidépresseurs (j'en avais marre de ne pas bander comme je voulais; ma libido est revenu comme une furie, mais de nouveau je m'emporte, Léa n'a de cesse depuis de me dire de reprendre mes cachets).

    Voilà. Je n'ai pas fait grand chose cette semaine, ou si peu. Je me vois comme il y a deux ans, un glandeur de génie qui brasse de l'air et qui s'en sort parce qu'ayant un minimum de réflexion et de facilité. Merde. C'est pas le meilleur moyen pour réussir le Master et aller jusqu'au doctorat.

    Merde!

    Mercredi 10 :

    La Sertraline aura eu raison de moi!

    Cela fait bien deux mois que je n'ai pas pris mes antidépresseurs. J'en avais marre de ne pas bander comme je voulais. Mon médecin m'avait pourtant précisé qu'il n'y avait pas en principe d'effet de ce côté là. Aux premières loges de ma psyché, j'ai bien été forcé de constater l'effritement progressif de ma libido, ainsi que son retour depuis que je ne prends plus rien.

    Mais voilà; la Sertraline m'avais fait oublier son utilité au point que lorsque je l'ai arrêtée, je pensais vraiment n'en avoir plus besoin, persuadé que mon comportement n'était du qu'à moi-même.

    Et lentement, mes vieux démons sont revenus. Léa, la première à constaté le retour de l'ancien Jérôme, s'énervant pour un rien et enclin à la déprime. Plusieurs fois elle m'a dit de reprendre mes cachets. Je n'ai rien voulu savoir; et ces derniers jours, en m'occupant plus sérieusement de mon blog, en relisant les titres des différents mois, j'ai pris conscience de l'influence positive du médicament et de ce que son absence faisait revenir en moi. Il est vrai que je constate à présent à quel point un rien m'énerve; que dés le lever, la moindre chose m'exaspère, et que de nouveau je ne vois que le côté creux et sinistre de toute chose et que je recommence à procrastiner. Je me suis même surpris hier à ressentir pendant un cours fort intéressant sur la sociologie des professions, toute l'inutilité fantasmée de ma démarche vouée à un échec certain, et là j'ai compris qu'il était temps que je me traite à nouveau.

    Ce matin j'ai repris mes cachets(il m'en reste deux boîtes); et j'ai repris contact avec ma psy. J'ai rendez-vous le jeudi 8 avril. Ça m'ennuie que mon bien-être dépende d'une molécule. Enfin! Y'a pire assurément.

     

    Jeudi 18 :

    Oral passé de justesse.

    Comme d'habituuuuuuuuuudeeeeeeeeeee. (Hommage à Claude)

    Eh oui une fois de plus j'ai attendu le dernier moment, le dernier jour, la dernière heure pour préparer un TD pendant lequel je devais faire un exposé sur un texte d'Howard Becker sur la sociologie de l'art et le concept des « mondes de l'art ».

    Je devais passer avec un autre étudiant qui s'est révélé aussi procrastinateur que moi. Alors que je n'avais lu que le texte hier soir, et que je n'étais pas motivé à en faire plus, je reçu un sms de sa part m'invitant à le rejoindre sur le chat de Messenger dans une poignée de minutes. Le ciel me tombait sur la tête, la réalité me giflait. Je sortais de la torpeur que l'émission de télé avait crée en moi et c'est avec violence que je me résous à entrer en contact avec Jeremy sur le web. Il n'était pas plus avancé que moi, il commençait à rédiger, moi je brodai sur la généralisation du texte histoire de ne pas passer pour un boulet, au final nous tombâmes malgré moi sur le fait qu'il me revenait de raisonner sur le texte alors qu'il se cantonnait à l'introduction et à l'explication du document. Je me rappelle avoir acquiescé avec un incommensurable sentiment de vide en moi. Je lui proposai de nous retrouver à 23h afin de voir où nous en étions de la rédaction des parties qui nous revenaient.

    23h10, il me sollicita, il avait fini d'écrire sa partie, à peine deux pages écrites à la main; il ne pouvait même pas me passer un aperçu. Moi j'en étais à 4 lignes exactement. Je repensais au film : le Créateur de Dupontel. Je brodai encore autour de ce que j'envisageai de développer histoire de le rassurer; puis las et désespéré, je choisi d'aller me reposer une heure en bas dans le salon afin de laisser cogiter mon cerveau et d'être un peu plus frais.

    Il était 23h30, je me couchai et mis portable à sonner à 1h du matin. Je m'endormis rapidement.

    1h. Je fis un bon, tiré de mon sommeil lourd par la sonnerie de mon portable. Je n'avais toujours pas les idées claires et pas plus l'envie de m'y mettre. Je repoussai d'une heure mon réveil; je replongai.

    2h. Toujours aussi peu motivé, j'essayai de rédiger mon exposé dans ma tête histoire de trouver une cohérence à mon propos, me rassurer et me rendormir. Ça Marchait, je replongeai.

    3h. Ultime rebond. Il me restait presque 4 h pour torcher mon oral. Cela me paraissait suffisant, j'imaginais pouvoir dormir encore une heure. Je refermai les yeux, mais cette fois-ci je tournai en rond. Incapable à présent de retrouver le sommeil; je me résignai à rallumer la lumière à 3h30.

    Devant l'ordinateur, l'inspiration ne venait toujours pas, je me sentais faible et stupide; je musardais encore presque une heure. Puis vînt l'emportement. Mon inaction fit naître en moi une vive colère. Je me mis, malgré le peu d'idées que j'avais en tête, à rédiger ce qui me venais à l'esprit en tentent de rester cohérent sur le plan sociologique. 6H, j'avais écris un peu plus d'une page, j'en avais marre. Je me couché jusqu'à 6h45; le réveil fût effroyable.

    Je fus dans la salle à 7h45. Le prof arriva, puis quelques étudiantes. Jeremy n'était toujours pas là. 8H05, courroucé, mon prof m'indiqua que si mon collègue n'arrivait pas on allait se faire saquer. Je proposai de commencer sans lui car je connaissais le texte et la bio du sociologue, il voulait encore attendre. La poignée d'étudiantes patientait en silence.

    Enfin Jeremy paru, l'œil hagard, le souffle court et le corps en sueur. Il avait couru depuis la gare. Nous parlâmes enfin. De 40 minutes préconisées par le prof en début d'année, nous tinrent que la moitié du temps. Il nous posa quelques questions dont on se sorti à peu près. On regagna nos places, le prof continua son cours. Je lançai un regard à Jeremy, on avait évité la casse; j'étais content d'en avoir fini.<script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>

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    Dim 28 :

    Ah oui ! J’en étais à mes résolutions of the year.

    Je ne le dirai jamais assez ; le temps passe trop vite. C’est même sujet à stress tant tout file entre mes doigts. Course sans fin entre mes cours, mes lectures ma vie de famille et ma vie alimentaire (c'est-à-dire professionnelle-alimentaire). Un mois et demi ! J’ai même cru pendant une bonne minute qu’il n’y avait eu que 15 jours entre mon dernier article et celui auquel en ce moment même je m’attèle ; lorsque juste avant de vouloir écrire « en ce dernier jour de… » j’ai réalisé que nous n’étions plus en janvier depuis longtemps.

    Enfin j’arrive à dégager un tout petit peu de temps pour tenir mon blog. Aux dernières nouvelles, et juste avant que je vous abandonne, j’en étais, tout émoustillée par cette année débutante, à vous parler des résolutions qui allaient faire de moi un véritable winner.

    Qu’en est-il en ce dernier jour de… eh oui, février ! Les résolutions ont presque tenu bon. Quelles étaient-elles. Ne tournons pas autour du pot, il s’agissait de mincir et de lire régulièrement de la sociologie.

    Mincir : j’ai quand même attendu d’atteindre le poids de 104.4 kg avant de me réveiller. Ainsi depuis le 8 février, je me pèse tous les jours (histoire de voir au réel les dégâts d’une soirée), je mange des pommes aussi souvent que possible, et je fais entre 3 et 5h de vélo d’appartement par semaine. Ce matin je suis revenu autour de 100 kg. Donc je ne lâche pas la pression. Je suis motivé, et je me permets de donner juste un conseil à tous les gros comme moi qui peuvent prendre 1700g d’un matin à l’autre : pesez-vous tous les jours ; je sais les spécialistes déconseillent cette pratique ; mais pour ma part ça  me permet de réaliser à quel point un écart dans la semaine peut foutre tous ses efforts en l’air. Bien sur, il est primordial de s’alimenter normalement et sans excès et de pratiquer une activité sportive.

    Lire. J’ai tenu mon round de « un livre par semaine ». Pendant une semaine !! Mais je ne m’avoue pas vaincu. Ces derniers jours, j’ai été accaparé par d’autres choses en sociologie, notamment finir de lire le cours très intéressant d’un prof sur la sociologie de Karl Marx, et commencer à préparer deux TD qui porteront l'un sur un texte d’Howard Becker et l'autre sur la notion du taux de profit chez Marx, ceci pour le 18 mars et le 1er avril. Donc mes lectures s’en sont trouvées perturbées. Mais choisir un livre, diviser le nombre de pages par sept, et s’en tenir au nombre de pages journellement, et conclure le dimanche par une fiche récapitulative est pour moi un excellent moyen de pallier mes carences en culture sociologique. D’ailleurs ma dernière lecture portait sur Stigmate d’Erving Goffman. A ce propos, lorsque mes fiches seront un peu plus nombreuses, je créerai une rubrique ou elles seront consultables.

    Autre chose. Par élimination il ne reste que ma vie de famille et mon taf. Côté famille, tout va bien (hormis les problèmes de fric qui cisaillent les pattes). Clara grandit bien, sort des mots nouveaux, marche et grimpe partout ; c’est une petite fille qui sait s’occuper toute seule dans sa chambre ; des fois je pose la camera sur un pied et je laisse tourner. Elle sait se faire comprendre, et depuis hier Clara à compris le truc de la fermeture éclair pour ouvrir son parc.

    Côté fric ; c’est la merde. Vendredi j’ai une réunion d’information à l’ASSAD (assistance et service de soins à domicile). Ma mère bosse pour une vieille depuis trois semaines, c’est payé au lance-pierre (40 € pour une nuit -de 20 heures à 8heures) Mais merde putain, ça me rappelle les ambulances. Et les jobs ou on est payé plein pot pour surveiller je ne sais pas quoi. Et cette connasse de vieille, blindé de fric jusqu’à la gueule (propriétaire de plusieurs stations-services) qui exploite ma mère. Va bien falloir que les possédants lâchent le fric à un moment donné ; le système n’est pas viable ; c’est de la pure logique. Allez ferme ta gueule ; ce n’est pas le débat ici. Mais bordel, voir ma mère être obligée à 68 ans d’aller se faire chier chez une vieille connasse pour être à son service pour 40€ la nuit, franchement ça me donne envie de tout casser.

    Bon, on ne va pas s’éterniser à penser à cela. Et quelque part ma mère se retrouve dans une situation dont elle n’a pas cherché à se prémunir absolument. Et pis… et pis rien du tout. Je voulais juste souligner ce fait qui ne m’empêche pas de dormir, de réviser, d’aimer et de profiter de la vie ; mais les gros cons plein de fric, dites-vous bien qu’à un moment donné, va falloir donner. Je ne parle pas de révolution à court ou moyen terme, mais de modèle économique injustifiable et impossible à long terme. Quand un milliard de réfugiés climatiques et de crève la faim viendront frappés à nos portes et bouffer le gros porc gavé jusqu’à la gueule, de quel côté sera l’autochtone nécessiteux qui lui essuie le cul depuis des années ?

    Demain c’est Mars. Et comme dit la pub, un mars et ça repart. Je mincis, je me cultive, je suis de plus en plus motivé par mes études, je fourmille d’idées de recherche. J’ai d’ailleurs proposé une étude sur un an d’un sujet de ma famille à un prof ; il a trouvé ma problématique très intéressante et m’a encouragé. Bref, mon avenir c’est sociologue-écrivain , ou c’est rien !! <script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>

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    Samedi 16 :

    Un peu (mais vraiment un peu) tranquille avant le prochain semestre lundi.

    Hier, vendredi, j'ai enfin terminé mes partiels. Je suis moyennement satisfait. L'anglais était un essai sur les conséquences des normes sociales sur l'individu. Je me suis méfié du terme « affect »; je crois que c'était un faux-ami. Vu la tournure de la phrase, je pense que ça signifiait en quoi les normes sociales « construisent » l'individu. Le doute me revenant en t^te à l'instant, je décide de vérifier sur un dico : résultat : to affect signifie avoir une influence; bon c'est tout comme; je ne serai pas hors sujet. Par contre je n'ai presque pas fait de lien avec les textes proposés pendant l'année; j'ai cité de mon côté Hobbs, Becker (pour Outsiders) et Durkheim; ça devrait passer. L'après-midi j'avais démographie. J'avais pas mal révisé, j'étais confiant; et la patatras. Je ne rentrerai pas dans le détail, mais j'ai bloqué sur une subtilité de calcul qui m'a fait perdre la moitié de mon temps. En définitive j'ignore si m es calculs portent sur la bonne définition, et j'ai répondu « à l'arrache » mélangeant signes et langage télégraphiques, à la deuxième question. Moyenne peut-être mais guère plus.

    Concernant les autres matières. Le dossier sur les homéopathes n'a toujours pas été corrigé par l'arrogant M (nom a retrouver); alors qu'il nous avait donné un ultimatum irrépressible en la date du 21 décembre dernier. Mon dossier sur la franc-maçonnerie à été bâclé mais d'une force. Trop con souvent je suis, dirait maître Yoda. Bon j'ai privilégié la jouissance. Le week-en fatidique nous avons passé tout le samedi chez nos amis; et le dimanche j'ai profité de ma vie de famille. Je suis un peu irrité quand même car j'avais matière à pondre un truc intéressant. Bref, le sort en est jeté, wait and see.

    Pour les trois autres matières enfin (épistémologie (1 module) et initiation à la recherche (2 modules)); la je pense que je vais péter un score. Un 16 de sur pour l'une des matières. Entre les deux modules, la prof, ayant eu le temps de jeter un œil au premier m'avait dit :

    « comparer à certains qui écrivent ce qui leur passe par dessus la tête, vous vous en êtes bien tiré. »

    J'avais embrayé par : « sans vouloir paraître trop curieux, je peux m'attendre à quelle fourchette de notes? »

    Elle avait ressorti le paquet de copies de la grande enveloppe qui trainait encore sur la table et avais dit après quelques hésitations : « Euhhh...je sais pas; plus de 15. » C'était bandant comme aurait dit le frère de Léa, je ressorti satisfait de la salle; voire un peu plus.

    Bon; point de vue professionnel à présent! Oui je sais, j'ai trainé. Je n'ai pas encore envoyé ma demande à l'ASSAD. Je compte le faire ce week-end. Et la ça devient vital. Ma paye de con nous fout trop dans la déch'. J'en ai chialé l'autre jour dans la chambre de Clara, alors que je contemplais livide, son lit vide (c'est bien ça ou c'est nul). J'ai maudit ma situation face à la perspective de ne pas pouvoir offrir plus tard ce que ma fille désirera ardemment. Certes, l'important me diront les cons à l'abri du besoin, c'est de donner beaucoup d'amour ainsi que le goût de l'effort et du travail pour qu'elle fasse de bonnes études et puisse choisir sa voie. Mais merde; un peu plus de fric putain; je demande pas la lune. Allez la destinée, fait un effort; je suis quand même pas le pire des enculés. Juste un peu de fric, et pouvoir lui payer un week-end au parc Astérix plutôt qu'une promenade en forêt, lui offrir un joli scooter plutôt qu'une mobylette de merde bricolé par une connaissance; et lui payer la location d'un studio quand elle partira étudier je ne sais pas où, plutôt que de me dédouaner en me persuadant que de travailler à côté lui forgerait le caractère. Bon allez, j'arrête de me plaindre.

    Sinon; c'est l'année de ma consécration. Et en janvier c'est encore le mois des bonnes résolutions. Et cette fois-ci je frappe fort.

    Je sais, je sais; combien de fois j'ai décidé de changer sans parvenir à un résultat tangible! Et alors. Je recommencerai mille fois s'il le faut; c'est mon seul luxe. A l'inverse, je me considèrerais comme déjà mort si je ne cherchais pas à m'améliorer à tout point de vue.

    Concrètement quelles sont les grandes résolutions de cette année qui vont faire de moi the winner of the year.

    J'aimerais m'étendre à loisir sur le sujet; mais la vie réelle m'appelle et la soirée qui se profile à grands pas ce soir arrive au galop. Il nous reste une heure pour nous préparer, prendre le bain à Clara etc. Promis je vous tiens au courant très vite.

     En attendant voici quelques photos d'une série en noir et blanc (sauf la dernière, je vous l'accorde) de paysages alentours sous le manteau de l'hiver. A bientôt!

     
     
     
     
     

     PS : toute la série est disponible en cliquant ici <script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>

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    Samedi 26: 

    Y'en a marre. Ce soir mon blog sera à jour!

    Oui parce qu'à force de vouloir en priorité rédiger chronologiquement les articles de ce blog, je perds systématiquement, au bout du compte, le récit de mon quotidien. Par conséquent je change de stratégie. Ici et maintenant je rédige mon article consacré à décembre :

    Quoi de neuf en résumé, oui en résumé, car j'avoue que je n'ai pas envie de m'étendre, non pas pour une quelconque coquetterie, mais parce que demain j'ai prévu de me mettre ENFIN dans les révisions, var les partiels c'est début janvier. Donc plus de temps à perdre. Et si je commence à détailler dans le menu le déroulement de ces jours-derniers, je risque de m'arracher les cheveux. D'autant plus que ce n'est pas nécessairement d'un fulgurant intérêt. Alors résumons :

    Côté fac : la semaine dernière à été l'une des plus harassantes de toute ma jeune vie estudiantine. On avait un dossier à rendre à M Brandeur pour le lundi 21 matin dernier délai. Par groupe de quatre, nous devions réfléchir à un problème mêlant le biologique et le social et trouver un sujet. Ma petite équipe était tombé d'accord sur la problématique suivante :

    Quels sont les fondements de la critique de la vaccination par les homéopathes?

    Comme à mon habitude j'ai tardé à me mettre rapidement dans le sujet; mais le pire fût sans doute le découragement des deux nanas de notre équipe (dont Kouma Bamouna qui cette année avait vraiment du mal à s'y mettre), si bien qu'on se retrouva à deux sur le fond à véritablement bûcher. Le jeudi 17 et le vendredi 18 je devais faire mes nuits à l'hôtel. Le mercredi après-midi nous avions les idées mais pas le moindre début d'écriture et un plan qui s'avéra fumeux par la suite. Confiant je m'étais dit que j'allais y passer la journée de mercredi et de jeudi, et que vendredi matin, après ma nuit à l'hôtel, j'irais tel un conquérant porter notre (mon) travail dans la boîte aux lettres du prof. Le jeudi soir j'avais presque rien écrit (juste l'intro-ce qui est débile lorsqu'on n'est pas certain de son plan). Finalement, je le confesse, je me suis laissé convaincre par Léa de zapper mon job (pour elle c'était pour le motif égoïste et valable de ne pas se retrouver toute seule). Bien m'en a pris de suivre son idée. J'ai déclaré un mal de dos à la sous-directrice et suis allé dés le vendredi matin chez mon généraliste en prétextant une vive douleur. Elle m'a arrêté 2 jours pour une contracture musculaire. J'avais le champ libre pour besogner mon dossier. Enfin en théorie car le vendredi, emmener Léa à son taf (à cause de la neige), aller chez le médecin, et le soir, récupérer Clara chez la nounou, récupérer Léa et aller faire un tour au marché de Noël tout en étant bloqué deux heures dans la circulation à cause des intempéries de l'hiver, autant dire que la journée ne fut pas placés sous les meilleurs auspices pour rédiger. Au final, j'ai travaillé sur mon ordi le vendredi soir jusqu'à 4h du matin. Le samedi après-midi et le soir jusqu'à 2h du matin. Et le dimanche : 2heures le matin. L'après-midi Loana et Steeve passèrent vers 15h. Comme je les adore, je leur ai proposé de rester avec Léa pendant que je bûchais en haut et que le soir on se retrouverait pour se faire une bonne bouffe; histoire de garder mon équilibre mental. Je retournai travaille 4 heures l'après-midi (dont 1h30 au téléphone avec Samir, l'autre garçon de mon équipe). Mais la palme de la période harassante pour mes neurones vînt le soir, après le départ de nos amis. 22H30 je m'installais au bureau. Et à part un petit pipi et un petit café, je travaillai sans discontinuer jusqu'à 7h22. Neuf heures d'affilées; je relus grossièrement (si bien que je m'aperçus, après relecture approfondie le lendemain, quelques bouts incompréhensibles et quelques sigles). Léa finalisa la mise en page. On parti à 7h40. Je la déposais au travail avec une demi-heure de retard, je postai mon dossier de 15 pages à 9h à peine.

    Et aujourd'hui. Je ne pense pas que lorsque je rédigerai les articles manquants des mois passés (septembre à novembre) je serai vraiment apte à développer correctement mes aventures. Aussi, je prends le partie de résumer quelque peu le déroulement de ce premier semestre de troisième année. Les cours sont assez indigestes pour le moment; c'est pas clair, pas construit, sans véritable plan; les profs ont l'air à peine motivés par ce qu'ils nous racontent. L'énoncé du cours en jette « épistémologie et méthodologie de la recherche » Mais le contenu laisse à désirer. Le seul intérêt étant à mon avis les pistes bibliographiques qu'ils nous donnent. Le mardi matin, le prof est absent une fois sur deux; on est averti à la dernière minute, des fois par un mot à la con sur la porte de l'amphi. Les TD, c'est les vacances. Vu qu'ils sont pour la plupart dispensés par le même prof que la matière vu en cours magistral, celui-ci a trouvé un moyen d'écourter. On nous soumet un travail de recherche, et si on a des questions, on les pose pendant le TD. En clair venez si vous voulez. Oui je sais on est en fac, mais quand même, je trouve que du côté des profs et des cours, cette année ça sent bien la branlette. Le TD de Josiane Kouscous (avec qui j'ai toujours eu de bonnes notes et de bons rapports) et décidément plus barbant à chaque pallier. Cette fois j'y suis allé deux fois, après j'ai dit « rideau ».

    Et comment s'annonce la rentrée de janvier? Un travail titanesque m'attend. J'ignore toujours si les partiels se tiendront la semaine du 4 ou celle du 11. En substance je dois, en plus d'être à jour dans mes révisions : prendre connaissance des textes d'anglais et établir une liste de vocabulaire suffisant sur le thème de la prison; lire tous les textes proposés par Josiane Kouscous en TD (car un partiel devrait porter dessus); réaliser l'entretien d'une personne en rapport avec un mouvement social rendre un dossier dessus. Moi je pars sur la frac-maçonnerie; j'ai la personne (le papa de Gloria, l'amie de ma soeur) , faut-il encore que je l'appelle. Je dois m'entrainer sur des exercices de démographie (Diagramme de Lexis, nuptialité, mortalité, taux, machin, pyramide des âges, etc). Bref. Demain c'est que le début. C'est pour ça que j'aimerais bien ce soir mettre à jour mon blog. Mais je suis déjà un peu plus sceptique quant à la réalité de ce projet. D'ailleurs il est à présent 21 heures passés. Léa est en bas avec Clara. Je n'ai pas eu le temps de vous parler du plan familial et professionnel. J'ai un peu la dalle et envie de profiter de ma soirée avec mes deux femmes. Je reprendrai peut-être cette nuit. A très vite!! 

    Samedi 26:

    Y'en a marre. Bis.

    Oui je sais je n'ai pas commencé mes révisions. Mais ça ne saurait tarder. Jusqu'à présent je me suis quand même pas trop mal démerdé depuis deux ans. Revenons au blog. Hier nous avions vu la sphère universitaire. Qu'en est-il du reste?

    Ma fille à eu son premier anniversaire le 12 décembre. Pour l'occasion nous avions réservé une petite salle. La famille proche et les parrain et marraine étaient présents. Clara avait commencé la veille, lors de la décoration de la salle, à faire ses premiers pas à l'aide d'un tabouret en plastique. Le frottement des pieds au sol lui offrait une résistance idéale pour l'aider dans ses premiers pas.

    Voici en images ses premiers essais : 

    Bien sur elle fût honteusement gâtée. Et quelque jours plus tard, elle avait à nouveau pléthore de cadeaux pour Noël; manquerait plus qu'elle croit que c'est ainsi tous les mois.

    En tout cas c'est un émerveillement de la voir s'épanouir, et de l'entendre s'extasier sur tout un tas de choses. Dernièrement je lui ai acheté un énorme livre d'images sur les animaux; elle passe son temps à tourner les pages et à les commenter dans son jargon. « Ooooohhhh »; « Aaaaaahhh »; « Wouahhhh »; et « D'oh » (comme Homer Simpson) constitueent ses phrases-types.

    En ce qui concerne mon job. Aujourd'hui j'ai bien envie de me faire virer. Il y a deux ans, le taf était léger. En me débrouillant bien je terminais vers 3h30 du matin. J'avais presque trois heures tranquilles avant d'ouvrir. C'était cool. Puis progressivement on s'est vu rajouter de nouvelles tâches. Et à présent, avec la modification des buffets, je passe une heure de plus à préparer les plats. Au mieux je termine à présent vers 4h30 voir 5h, complètement crevé. Et puis le cœur n'y est plus. J'en ai assez de bosser sans aucune perspective d'amélioration de conditions ou de salaire. Josiane qui bosse depuis 18 ans à l'hôtel n'a jamais eu d'augmentation de salaire. Et puis j'en ai marre de la gueule de con de mon patron, qui un jour, afin de mimer l'intelligence, alors que je lui expliquait en quoi consistaient mes études, m'avait posé LA question philosophique : « Alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi les gens sont si individualistes? » Pauvre connard qui est l'exemple même du mec qui pense qu'a sa grosse tronche et qui méprise ses employés derrière une politesse à toute épreuve. Et puis, raison principale de mon envie de me faire virer était la suivante : le pôle emploi (non futuriste de l'agence pour chômeurs) qui jusqu'à présent complétait à peu près mon salaire, m'a informé par courrier que dorénavant et selon la loi, il ne me verserait mes droits que si je ne travaillais plus du tout; et oui vous lisez-bien. La motivation logique de ce système était de faire peur au demi assisté et de l'inciter à retrouver un boulot à temps plein fissa. Mais la logique humaine du moindre effort, conditionné par l 'écœurement amassé depuis si longtemps face à tous ces gros porcs qui se goinfrent, conduisait assurément à inciter le travailleur précaire, dans une grande proportion je pense, à se retrouver au chômage plutôt qu'a se retrouver dans un travail infâme à temps plein.

    _______________________________________________________________________________________


     


     


    Au fond, je n'ai pas une nature à profiter d'autrui pas plus que j'en ai de tirer parti d'un système; mais à ce jour je n'ai pas d'autre moyens de subvenir à mes besoins tout en étudiant, qu'en bossant partiellement et en étant complété par les assurances chômage. Aussi plutôt que de me retrouver totalement sans emploi (optique proposée par Léa) je vais avant tout envoyer une candidature à l'ASSAD (service aux personnes); j'ai le maigre espoir que faire le garde-malade en semaine la nuit me permettrait d'avoir un salaire complet et me laisserait cette fois suffisamment de temps ou pour dormir ou pour bosser mes cours. J'imagine qu'il faudra que j'occupe la vieille jusqu'à ce qu'elle se couche (genre vers 23 heures) et qu'une ou deux fois dans la nuit faudra la faire pisser. Ça pourrait être jouable. De plus, j'ai à mon avantage l'expérience du travail de nuit et l'expérience de l'aide aux personnes et de la gestion de situations d'urgence (ambulance); donc la piste peut devenir sérieuse. J'envoie en principe ma candidature aujourd'hui par mail.

    Voilà; l'année touche à sa fin. Je bosse à l'hôtel le soir du Réveillon. M'en fiche; ce n'est pas mes maigres amis qui vont me manquer. Le temps passe si vite; dans une semaine c'est mon anniversaire. L'été prochain (j'espère) j'obtiendrai ma licence. J'aurai sans doute changer de situation professionnelle. Tout va très vite. Ma fille est splendide. Bonne année à tous.

    Jeudi 31.

     Réveillon.............................de con!

    Léa est parti il y a un peu plus de deux heures pour retrouver sa famille en Saône-et-Loire non pas pour faire la fête hélas, mais pour soutenir sa mère dont la mère à succombé cette nuit d'une longue maladie (saloperie de pieuvre). Ma famille ne fais guère plus la fête. Annette et Rodolphe font ça de leur côté avec un couple et les gosses. Ma mère soupe chez Corinne mon autre sœur. Mon père le fait avec sa copine je ne sais pas où. Putain ce que je me sens seul!

     Et moi ce soir et demain je vais bosser comme un con à l'hôtel. C'est d'un glauque.

     Et puis merde encore : je n'ai rien révisé mardi soir; pourtant je ne suis pas allé voir le film Avatar (séance complète); je n'ai rien révisé non plus hier, pas plus qu'aujourd'hui. J'ai claqué 120 € pour me faire dévitaliser une dent qui me faisait affreusement souffrir. En me rendant à pied chez ma mère pour le repas prévu avec Annette et Rodolphe, je me suis arrêté dans un Petit Casino encore ouvert pour m'acheter une bouteille. Je me suis ensuite torché au Jameson chez ma mère. Les trois-quart de la bouteille y est passé; j'étais encore assez vif pour faire l'amour à Léa en rentrant. Le lendemain j'ai lentement émergé le matin, puis le facteur m'a apporté mon nouveau joujou. Je me suis amusé avec mon nouvel appareil photo numérique acheté d'occasion sur internet; l'autre ayant définitivement rendu l'âme après plus de 20 000 cliché (Canon, rien à redire). Et cette après-midi j'ai musardé en courses; j'ai eu l'envie subite d'acheter une webcam et des petites enceintes pour le pc de ma sœur Annette, puis j'ai aidé Léa à préparer son départ.

     Là, je vais aller me préparer tranquillement.. Avant de partir je vais me boire un grand verre de whisky. Après j'irai faire un saut chez Corinne. Peut-être que demain matin j'irai bidouiller l'ordinateur en panne de ma mère suite à un virus. J'ai l'espoir de me coucher assez tôt demain matin, pour me lever assez tôt l'après-midi, pour réviser. Oui! Pour réviser!

    Allez courage mon gars. Ça Faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mélancolique. Ma fille me manquerait-elle plus que ce que je veux croire?

    Bon Réveillon à tous (sauf aux cons). Pourvu qu'il n'y ai personne dans ce putain d'hôtel!

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    Novembre. Du 1er au 30 :

    Homéopathes contre vaccination.

    Pour le cours d'épistémologie et méthodologie de la recherche on doit mener un projet d'enquête à terme. On fonctionne par groupe de quatre, constitués par affinités. Chaque groupe échafaude une problématique différente ayant pour objet le lien entre le biologique et le social. Nous avons élaboré la question suivante : « Quelle est la valeur des arguments des médecins homéopathes contre la vaccination en général? » Le prof (un con doublé d'une feignasse qui nous pisse au cul) se la coule douce! Les deux heures de travaux dirigés, il les passe à venir vers chaque groupe pour voir où nous en sommes dans nos recherches. Il était tout content la première fois de déclarer que ce rôle de contrôler l'avancé de nos travaux était justement celui du « chargé de Travaux Dirigés ». Au tout début que je l'ai rencontré l'année dernière, je l'aimais bien. Au final je me rends compte que c'est un vrai connard, imbu de lui-même et tout à fait dans la posture de celui qui se croit supérieur à nous puisqu'il nous enseigne. Mais insulter gratuitement n'est pas très porteur. Pour m'amuser, je tâcherai de rédiger un article plus construit voire scientifique concernant cette merde à barbe et à lunette(statistiquement systématiquement existante au sein d'un groupe quel qu'il soit). Passons à autre chose. 

    Quoi d'autre en novembre??? 

    Rien de notoire!! <script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>

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