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Du 1er au 31 :<o:p></o:p>
R.A.S !<o:p></o:p>
J’écris cet infime article alors que nous sommes déjà en novembre. Je suis au dernier jour de mes vacances et n’ai rien fait, je me sens un peu désemparé.as vacances.<o:p></o:p>
Octobre : rien de folichon. J’ai eu un entretien avec le FONGECIF pour un éventuel congé de formation pour mon master 2, c’est peine perdue. Encore un dossier à monter et du temps à passer pour prouver que mon projet est réfléchi et espérer une prise en charge plus qu’hypothétique de ma formation. Je suis ressorti de l’entretien avec les idées plus claires et le sentiment d’avoir à en baver encore plus longtemps avant d’aboutir à quelque chose.<o:p></o:p>
Les profs nous bourrent le mou pour trouver notre sujet de mémoire du master 1 au plus vite. Je me résous à le faire dans le cadre de mon travail car il y a un changement de tête, ça sera intéressant sociologiquement.<o:p></o:p>
Pour la dernière semaine d’octobre j’étais en vacances scolaire, et donc Clara aussi. Je l’ai gardé le lundi, mardi et mercredi. Impossible de travailler dans ces conditions. Puis j’ai fait quatre nuits à l’hôtel (pour en récupérer une que l’autre veilleur avait fait à ma place à ma demande en début de mois)<o:p></o:p>
Je suis depuis courant octobre dans une phase un peu désabusée. <o:p></o:p>
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Lundi 5 :<o:p></o:p>
C’est la rentrée…pour Clara !<o:p></o:p>
Léa avait pris sa matinée. On a emmené Clara pour son premier jour d’école. C’était émouvant de laisser ma petite en espérant qu’elle s’intègre et qu’elle conquiert sa place. On eu la joie à 11h25 de la voir très heureuse et épanouie avec l’envie de retourner à l’école (contrairement à des petits garçons qui pleuraient comme des madeleines).<o:p></o:p>
A 16h ce fût en quelque sorte mon tour. Il y avait une réunion d’information soi-disant obligatoire pour les étudiants (ils écrivaient cela sur le site pour toutes les rentrées mais y’avait jamais aucun appel ou contrôle). J’ai revu un étudiant de l’année dernière dont le nom m’échappe à présent (il n’y eu jamais d’affinités marqués entre nous ; plus à cause de ma vie radicalement différente de la sienne et de tous les autres-en couple avec enfant et habitant dans un bled à 25 kilomètres de la fac). Une bonne partie des profs était là aussi. Ils ont bien insisté sur le changement de niveau que constituait le Master (M) et comme quoi on se préparait à entrer dans une spécialisation pour le M2 et qu’il fallait par conséquent ne pas trop perdre de temps pour trouver l’objet de son étude. Ajouté a cela le fait que le passage en M2 n’était pas de droit mais qu’il fallait candidater (je le savais déjà) mais ils eurent l’art de pointer les exigences de la chose, je finis par ressentir un peu de stress préliminaire. Au sortir de la réunion, je croisai quelques-uns de ma promo de l’année dernière, dont un gros boulet-baltringue (manifestement en M2) ainsi je fus un peu rasséréné sur la perspective d’un M2. Mais à l’ instant où j’écris ces lignes je me rappelle ma promesse intime de briller en Master (dans le but de mettre toutes les chances pour un doctorat) donc je fais fi de mes impressions négatives. Même si à ces quelques flottements, s’ajoute le fait non négligeable que chaque année étant propre à elle-même, rien ne dit que les décisions du jury de cette année pour le passage en M2 soit plus motivée que l’année dernière (ne serait-ce en premier lieu que pour la possibilité qu’il y ait plus de demandes cette année car les étudiants d’autres universités peuvent se présenter).<o:p></o:p>
Bon ! Cessons de tergiverser. Comme je me le suis déjà répété mille fois ; cette année c’est la tête dans le guidon que je devrai être. Et cette fois-ci j’imagine devoir travailler (cours, lectures et travaux dirigés) sans perdre de temps et avec une motivation proche de l’ascétisme. Je sens que je vais passer en mode total winner, application 100%.<o:p></o:p>
Mais bordel et ce job qui me scie les pattes. Je faisais deux nuits par semaine du temps de ma licence. Cela nous a tant mis dans la merde que cette année il fût clair pour Léa et moi, sans que nous ayons à en parler, qu’il me faudrait allonger trois nuits à présent. D’autant plus que le projet d’un deuxième enfant se profile pour 2012.<o:p></o:p>
Mon amitié avec Abdel grandit. Il passe toujours me voir la nuit au taf. Il pond chaque semaine une nouvelle idée. Je planche actuellement sur la dernière en date : des soirées un peu particulières pour célibataires. Je suis parfois très motivé et parfois un peu désabusé. Mais en y réfléchissant bien, si le marché est porteur (nous le saurons lors de notre première soirée qu’on imagine tenir courant octobre/novembre) et si nos participants sont ravis, ça pourrait peut-être valoir le coup de consacrer une vingtaine d’heures par semaine à cette activité sans doute plus rémunératrice et enrichissante à tous points de vue que trente heure la nuit dans un job complètement débile. Affaire à suivre.<o:p></o:p>
Lundi prochain les cours commencent. Même si je suis déjà en mode super winner (ça y’est enfin) j’ai peu de chance, mais j’y crois quand même, d’arriver à terminer L’homme unidimensionnel, d’en faire une fiche et de survoler rapidement mes cours de licence. Réponse dans quelques jours.<o:p></o:p>
Et sinon, rien côté lecture rapide (c’est en projet). Rien côté exposition photo (c’est en projet). Rien côté photos de mariage (c’est en projet). Pas de nouvelles du seul concours photo que j’ai tenté je ne sais plus trop quand, ce devait être avant l’été. Mais à part ça franchement ! Tout va bien. Je me sens un moral à briser des montagnes et à dompter la foudre.<o:p></o:p>
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Du 1er au 31 :<o:p></o:p>
Bof.<o:p></o:p>
Je me suis rendu compte début septembre que je n’avais toujours pas rédigé d’article pour août. Le bilan est stable : je n’ai pas fini L'homme unidimensionnel. J’ai même du mal à avancer dans sa lecture car je trouve ces propos limites psy un peu indigestes. Pourtant l’homme avait la faveur des intellectuels de 68. Alors je suis peut-être trop limité pour comprendre ? Je n’en sais rien. Il me reste 80 pages à lire ! Avant la reprise des cours peut être, avec ma fiche !<o:p></o:p>
Je n’ai pas bougé en poids ; j’oscille toujours entre 94 et 95 kilos. Pourtant j’en bouffe du vélo. J’essaie de me sevrer complètement par rapport à l’alcool. Ce n’est pas que j’en bois beaucoup (hors fête ou soirée je ne bois rien) mais le peux que je bois me désinhibe en ce qui concerne la nourriture et c’est la fringale qui prend le dessus. Donc là j’essaie, en plus de faire attention continument, de ne pas toucher un verre d’alcool jusqu’aux fêtes de Noël.<o:p></o:p>
Côté fric : les comptes sont justes équilibrés grâce à nos deux primes pour l’emploi versés début août. Un an sans aller en cours pour y retourner non pas avec un pécule de côté mais juste avec un zéro à la place d’un chiffre négatif dans notre compte. C’est assez frustrant.<o:p></o:p>
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Lundi 25 :<o:p></o:p>
Reprise des cours dans un mois et demi.<o:p></o:p>
En vrac : j’ai assisté à une réunion d’information sur l’auto entreprise ; j’ai retiré mon dossier de fac le 19 et j’ai été pressenti quelques heures pour des cours d’anglais à un jeune de 11ans pour août.<o:p></o:p>
La réunion, je vous passe les détails, y’a plus intéressant. Nous étions bien une vingtaine, dont un vieux complètement à la ramasse et qui posaient des questions cons. Moi et Abdel avons pensé que c’était un mytho. Dans la feuille de présence qui nous est passé entre les mains et qui contenaient notre projet j’ai vu qu’il y avait un autre photographe. Il m’est tombé dessus à la fin de la réunion. Un vieux avec un air paumé et très effacé, il m’a presque fait peine. J’ai pris sa carte car c’était de circonstance et je l’ai glissé dans mon calepin. Puis Abdel ma ramené chez moi ; il était venu me chercher car ma bagnole avait encore fait des siennes (panne électronique aléatoire). Chez moi, je lui ai présenté Léa et Clara qui sont arrivés cinq minutes après nous. Il y eu un effet des plus comiques avec ma puce. Nous étions dans la cuisine lorsque les filles rentrèrent. Ma fille me lança un immense « papaaaa !! » sur le seuil d’entrée, puis elle arriva dans la cuisine et son visage lumineux s’assombrit aussitôt lorsqu’elle vit un nouveau visage. Léa juste derrière Clara, moi et Abdel explosâmes de rire. Même lorsqu’Abdel parti, alors que nous étions dehors au soleil, Clara ne lui fît signe de la main qu’à contrecœur et sans même le regarder ce qui nous amusa beaucoup. J’aime bien Abdel, c’est un mec correct, intelligent, simple drôle et mature pour son âge ; j’espère qu’on sera amis longtemps. En cette fin de juillet, il passe encore deux à trois fois par semaine me voir au travail.<o:p></o:p>
Mardi 19 je suis allé au bureau de la scolarité de la fac de Mégevand à Besançon. Une connasse qui m’avais précédé tout le long des couloirs mais qui, s’étant perdu un peu, est arrivée après moi au bureau, s’est permise de faire sa requête avant moi. Cela m’a énervé car je n’ai pas eu l’audace de corriger la situation et d’ouvrir ma gueule ne serait-ce que pour la forme. Je me suis promis de faire mieux à l’avenir. Puis j’ai demandé un dossier d’inscription à la jolie secrétaire et j’ai savouré mon bonheur lorsqu’elle m’a demandé en quelle année et que j’ai répondu « Master ». J’ai été très fier de moi. Cela contrastait avec ma mine un peu défaite, mon manque d’assurance et mon sentiment de honte presque (reprendre des études à plus de 30 ans, quelle hérésie !) d’il y a trois ans lorsque j’avais demandé un dossier pour une première année de licence. J’ai mesuré une seconde le chemin parcouru ; ça m’a fait un bien fou.<o:p></o:p>
Cette semaine sur le site Complétude j’ai confirmé en un clic une offre de cours à 5 minutes de chez moi pour août. J’étais tout content ; il ne me restait plus, selon leur protocole, qu’à appeler l’agence pour terminer ma demande et attendre un retour. Finalement c’est l’agence qui la première m’appela en plein milieu de l’après-midi. Je dormais profondément ; mais je me réveille toujours d’égale humeur. Au téléphone on n’est vite tombé d’accord, la responsable devait ensuite joindre la famille pour leur proposer mon profil. Je commençais à peine à retomber dans les limbes du sommeil que le téléphone sonna à nouveau. Elle avait déjà appelé la famille qui l’avait informé avoir trouvé une autre solution pour leur fils Swann. Elle était désolée pour moi ; je le fus un peu aussi.<o:p></o:p>
C’est en substance les éléments marquants de ce mois qui se termine. Mes lectures ont à peine avancé (j’ai bientôt terminé l’Homme unidimensionnel de H. Marcuse). Le taf à l’hôtel est toujours aussi éreintant. Je sature de bosser comme un âne de nuit pour des clous. Le projet photos-gâteaux avec Abdel est toujours d’actualité mais ni moi ni lui n’avons commencé quoi que ce soit ; j’ai tout au plus bientôt fini de trier les photos que j’aimerais voir sur un site dédié futur.<o:p></o:p>
Le week-end dernier nous l’avons passé chez les parents à Léa. Elle reste avec sa mère cette semaine. Son père m’a ramené lundi matin vu que chacun de nous avions encore une semaine à travailler et mercredi soir c’est ma dernière nuit de taf avant 15 jours de vacances. Je n’ai pas pris plus en prévision de mes examens futurs. Dés vendredi je pars retrouver Léa mais avec sa fichue Twingo hélas car ma voiture (pourtant bonne routière) est de moins en moins sécurisante à cause de cette satanée panne aléatoire qui m’empêche de démarrer.<o:p></o:p>
J’espère enfin que mon père va bien. Lui l’ours mal-léché qui aime bien sa tranquillité et qui comme chaque année est parti seul dans la maison de feu ma grand-mère en Italie. Il aurait du revenir le 15 juillet après plus d’un mois passé là-bas. Aujourd’hui nous sommes toujours sans nouvelles. Si la situation perdure, je projette de filer sur place la semaine prochaine après mon week-end chez les parents de Léa. Et tant pis si je m’y rends en Twingo, je profiterai du paysage.<o:p></o:p>
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Dimanche 31:<o:p></o:p>
Week-end à Digoin.<o:p></o:p>
Nous sommes, la belle-famille, Léa et Clara, à une demi-heure de partir au parc d’attraction Le Pal. Je suis moyennement chaud, j’y suis déjà allé, le parc n’a rien d’exceptionnel et il me tarde de me retrouver chez moi pour mes différents projets. Mardi soir prochain Abdel vient dîner à la maison. La semaine dernière lorsqu’il est venu me voir au travail on a parlé de tout un tas de choses à lancer pendant mes courtes vacances. Notamment il doit me faire rencontrer un de ses potes qui travaille dans l’informatique et qui s’occuperait de toute la gestion du site en échange de 20% de notre profit. Ah voir. Dans un délire aussi j’ai émis l’idée de se faire une réunion les deux pour écrire des sketchs ; nous avons tous deux une force pour l’improvisation et l’humour, un désir de reconnaissance et pour ma part, n’ayant jamais eu de frère et étant envieux d’une telle amitié qu’il semble existait entre certains duo de comiques comme Erice et Ramzy par exemple, il est vrai que j’ai toujours recherché une sorte de frère de cœur avec qui je pourrais réaliser un ou des projets communs. Abdel serai-il celui-là ?<o:p></o:p>
Ces 15 jours encore, j’aimerais vraiment passer sous la barre des 90kilos. Depuis mars j’oscille entre 95 et 93 kilos car je suis sérieux une bonne partie du temps et il me suffit d’une ou deux incartades sérieuses (été oblige, apéros, bon repas et autres divines faiblesses) pour me retrouver en poids ascendant.<o:p></o:p>
Le sport aussi va être à l’honneur plus que d’habitude. Au lieu des deux ou trois séances hebdomadaires je caresse l’espoir de porter ce chiffre à cinq.<o:p></o:p>
Les lectures enfin. Avec un peu d’organisation je finirai Marcuse, en réaliserai la fiche, créerai enfin une rubrique ad hoc et commencerai la lecture de Sociologie des organisations.<o:p></o:p>
Enfin il me reste tout ce qui est administratif : refaire ma carte d’identité (pour être à jour avec mon employeur Complétude et pour mon inscription à la fac), rendre mon dossier d’inscription à la fac. Et véritablement commencer à donner un tour favorable à mes projets photos (le site avec Abdel réaliser des expos, me faire connaître).<o:p></o:p>
En attendant les manèges et les animaux exotiques nous attendent. Clara va être aux anges et je vais pouvoir exploiter la puissance de mon zoom pour de beaux clichés j’espère.<o:p></o:p>
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Je vous souhaite la bienvenue!!
J'ai décidé de reprendre le chemin des études en 2007!
Je suis né en 1974. J'habite dans le nord-est de la France.
J'ai été viré en février 2007 comme un malpropre après sept ans de bons et loyaux services. J'ai depuis retrouvé un job qui ne me plaît pas. Face à la perspective de végeter jusqu'à une retraite minable et incertaine et conscient de la vacuité de la plupart des rapports humains j'ai pris pour 2007 la décision la plus importante de toute ma vie.
J'OBTIENDRAI MON DOCTORAT.
Personne n'est au courant chez mes proches, je ne veux pas passer pour un doux-dingue et passer mon temps à me justifier. Seule ma femme qui m'a toujours fait confiance sait et me soutient.
Je devrai travailler de nuit si possible dans un emploi qui ne me fatiguera pas complètement pour tenir le jour.
Je sais que je n'ai aucune garantie de succès et ignore si je tiendrai le coup. Je choisis une voie et je choisis d'aller jusqu'au bout tant que mon corps et mon esprit suivront.
Je me donne 8 à 12 ans pour cette aventure incertaine.
Je tiendrai en ce lieu le récit de ce drôle de chemin que je choisis de prendre.
J'espère que vous aurez autant de plaisir à me lire que j'en aurai à partager ma vie avec vous.
Rq: tout est vrai dans ce blog. J'ai juste parfois changé les noms de certaines personnes et les lieux.
PS: D'avance merci à toute personne de me signaler toutes erreurs de syntaxe, de conjugaison ou d'orthographe. Je suis un ardent défenseur de la juste écriture même si je n'en suis pas le meilleur exemple.
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