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Du 1er au 31 :
Optimiste malgré la tempête au loin.
J'avais mis en note d'expliciter pour décembre le choix de reprendre mes études. Je suis contraint de déplacer cette note pour le mois de janvier car je ne dispose que d'une bonne demi-heure en cette veille de réveillon pour notifier ce qui s'est passé en décembre.
Le titre résume parfaitement les évènements passés et à venir et mon état d'esprit ce soir. Pour ceux qui connaissent un peu mon blog, vous n'ignorez pas quels sont mes démons et mes objectifs à moyen et long terme. Pour les autres je résume : reprendre mon Master en septembre 2011 pour devenir sociologue par la suite, mettre un peu de sous de côté pour reprendre mes études (sinon ça va être la débâcle), lire une quarantaine d'ouvrages de sociologie d'ici septembre, perdre au moins 20 kilos (oui j'ai fais le con et je vous emmerde) et avoir un deuxième enfant.
Rien de tout cela ne se présente sous un jour favorable pour l'instant. Et je suis bien incapable de prédire où j'en serai dans neuf mois. Je crois toujours être en mesure de mener tous mes projets, mais la raison m'oblige à envisager que l'année 2011 ne passera peut-être pas comme je l'espère. Sans doute serai-je amener à choisir entre travail et études, ou/et entre études et enfant; tout ceci m'inquiète...un peu.
Oui «un peu» seulement. Suis-je inconscient? De l'extérieur on pourrait penser que oui.
Ou est-ce la conséquence d'être dans un processus qui rend ce que je vis intéressant (à défaut d'être sécurisant)?
Ou enfin, est-ce ma bonne étoile ou mon ange-gardien - je ne crois pas à ces conneries mais l'idée me séduit et m'apaise un tout petit peu - qui me souffle un certain bien-être et une remarquable confiance dans l'avenir malgré mon fond dépressif et ma vision totalement désenchantée du monde ?
Nous aurons sans doute une enfant en 2011 car je trouve dommage d'avoir trop d'écart avec Clara qui à eu deux ans le 12 décembre.
Je n'ai toujours pas terminer le premier livre de ma liste de lecture; l'éternel problème de trouver au moins une heure chaque jour est véritablement compliqué (sans oublier que je projette de travailler mon anglais, relire mes cours et apprendre les techniques de lecture rapide). Mais je reste confiant.
J'ai dépassé à nouveau les 100 kilos. J'ai fait n'importe quoi ce mois-ci. Mais je serai bientôt un «observateur de mon poids». Je vous en dis plus en janvier prochain!
Dans un mois Laurent revient de son CIF. Partira? Ou partira pas de l'hôtel? Total mystère. Je n'ai pas pris le temps de chercher autre chose. J'ai une piste voire deux a creuser. Je me vois bien quitter mon job en 2011 mais j'ignore complètement pour quelle nouvelle fonction.
Zero euro de côté, ma paie qui plafonne, rien qui se dégage.
La tempête quoi!
Mais franchement je reste (à tort ou à raison) serein.
Cela ne m'exaspère même pas d'avoir à travailler cette nuit du 31.
Un optimisme de roi je vous dis! Ou de cinglé!
Je n'en dirai pas plus ce soir. Lea et Clara sont bientôt prêtes et je n'ai pas envie d'expédier cet article. Je vous en dirai plus l'année prochaine, et sur les raisons de mon choix de reprendre des études et sur le reste.
Et pour terminer sur une note joyeuse, ci joint deux vidéos d'information sur l'OMC et sur le système bancaire où comment les banquiers sont les plus gros sodomites dont la Terre dispose (avec vaseline je vous rassure, vous ne vous en rendez presque pas compte). J'ai recoupé certaines infos avec d'autre sources, comme les citations, les terme techniques, tout existe, tout est vrai. Et c'est le film d'horreur le plus flippant qui soit.
L'O.M.C pour les nuls :
L'argent = dette :
Bonne année quand même. Et n'oubliez pas que savoir c'est déjà une forme de résistance.
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Du 1er au 30 :
Page 389 du premier livre. C'est mieux!???
Un fois de plus un mois qui est passé à la vitesse de l'éclair. Rien de bien folichon. J'ai repris du lard car j'ai fait le con. Je lis plus régulièrement certes mais pas encore assez et pas encore assez longtemps et assez vite chaque jour. Je suis en train de me demander si je ne vais pas sacrifier mes soirées télés le soir avec Léa avant d'aller travailler.
Pas un seul rond de côté. Mon boss m'a fait bosser 4 nuits par semaine juste le temps de retrouver quelqu'un. Qu'il souhaite fonctionner avec trois veilleurs, je le comprends, mais qu'il aie osé un jour me dire qu'il se plaignait que je n'étais jamais arrangeant (c'était pour bosser une 5ème nuit car il n'y avait personne ce vendredi là) alors que selon lui il m'avait arrangé en me permettant de travailler plus. On croit rêver.
Donc 2011 arrive à grands pas. Je n'ai pas abandonné l'idée de lire ma quarantaine d'ouvrages avant de repartir en mastère. Par contre la possibilité d'amasser un pécule suffisant pour reprendre la fac s'avère de plus en plus compromis. Étrangement je n'en ai pas perdu la raison; je me suis même surpris, lorsque Léa m'entretenait il y a quelques jours à propos de nos sempiternels problèmes pécuniaires et de l'absence de perspective, à envisager de reculer encore d'un an (soit en 2012) la reprise du mastère. Car il est vrai que si Laurent ne met pas les voiles après son retour de CIF en février, je vais me retrouver a nouveau avec un contrat partiel de deux nuits par semaine. Et comme actuellement mes trois nuits hebdomadaires nous permettent a peine de boucler les mois, je n'ose imaginer la panade que ça va être si je décide de reprendre le chemin de l'université dans 8 mois. D'autant plus que Léa me l'a bien dit sans équivoque : elle n'est pas contre ma reprise de la fac, mais pas dans les conditions financières passées, surtout si on met en route un deuxième enfant. Oui parce que c'est moi cette fois qui le désir, et pour la simple raison que mon rôle de père m'apporte beaucoup et que je trouve dommage pour ma fille d'être sans frère et sœur ou d'avoir trop d'écart d'âge avec l'enfant suivant.
Donc résumons :
Je n'ai pas encore terminé de lire le premier livre de sociologie : Histoire de la sociologie de Pierre-Jean Simon.
Je n'ai pas un seul euro de côté. Mais quand je dis rien, c'est rien, qu'on soit bien clair.
Je vais bientôt subir une perte de salaire si Laurent ne dégage pas après son retour de CIF en février 2011.
Je n'ai pas d'opportunité d'emplois supplémentaire et/ou plus rémunérateur. Par contre il est à noter que j'ai fait un tour à Pôle Emploi pour mettre à jour mon profil qui datait de l'époque ou j'étais ambulancier. A présent je suis inscrit comme cherchant un emploi de réceptionniste.
Je désire avoir un deuxième enfant.
Je suis toujours très motivé pour poursuivre mes études de sociologie.
Et tout ça pourquoi me direz-vous? Suis-je courageux? Ne ferais-je pas mieux de trouver un travail alimentaire?
Un emploi alimentaire? J'en ai exercé un comme un bon soldat il y a 10 ans et ceci pendant 7 ans, je n'ai jamais été aussi malheureux. Gaspiller à l'époque ma patience, mes qualités humaines et mon intelligence pour ces imbéciles ne faisait qu'accroître inéluctablement un insoutenable sentiment d'injustice qui se transformait en dégoût de moi-même. Je partais au travail et rentrait du travail triste, 20 fois dans la journée je me demandais ce que je foutais là, assis sur cette machine. 20 fois je m'en voulais d'être un looser en puissance. Je maudissais ma vie et me trouvais, à cause justement de mon intelligence que je subodorais un petit peu au dessus de la moyenne, comme le plus méprisable des hommes car incapable de faire fructifier mon âme et mon cœur pour arriver à une situation qui pourrait me plaire. L'Enfer serait de revivre ces années-là. Alors non, je ne veux pas m'abaisser à prendre n'importe quel emploi. Plus précisément je suis prêt à faire n'importe quel métier aussi longtemps que celui-ci n'est qu'une étape pour arriver à mon objectif ultime duquel je ne déroge toujours pas. J'ai même poussé le rêve un peu plus loin : je veux être sociologue, mais au Canada. Car la recherche en sociologie est plus féconde qu'en France et que, j'ignore pourquoi, je me suis toujours trouvé très attiré par ce pays, et surtout la province francophone de Quebec.Enfin n'y voyez pas un quelconque courage dans ma démarche! Je vous le garantis. Je sais que cela part d'un bon sentiment mais je suis à chaque fois un peu désarçonné voire gêné lorsqu'on me complimente sur cette audace d'avoir repris le chemin des études. Je ne suis pas courageux comme je ne suis pas lâche non plus. Je pense que statistiquement j'aurais été du côté des collabos passifs pendant la dernière grande guerre. J'aurais trop eu peur de crever sous la torture ou qu'on fasse du mal à mes proches, c'est humain. Je me vois un peu comme le paysan de la première scène du magnifique film de Quentin Tarantino : Inglorious Basterds. Je veux bien aider les autres mais mais dans une certaine limite. J'ai peur de souffrir. Je suis dans une moyenne assez pathétique au fond, je suis un français moyen. Pas d'horreur en moi mais de menus arrangements avec la vie et ma conscience, pas de grandeur non plus, et de génie encore moins. Ma décision de reprendre des études c'est juste un choix qui me semble, compte tenu de mes valeurs et de ce que je crois savoir de moi, purement et simplement raisonné, comme on réfléchit entre deux voies possibles. Mais nous y reviendrons ultérieurement, car le temps passe très vite comme toujours, qu'il est bientôt 16h, que Clara que je garde ce jour va bientôt se réveiller et que j'aimerais me détendre un peu en me mesurant à quelques joueurs sur Halo 2. Mais promis, je reviendrai plus longuement sur ce choix de la science sociale par excellence et sur le fait même d'avoir repris des études qui loin d'être une preuve de courage et simplement la résultante d'un choix raisonné.
En attendant, voici un cliché que j'ai pris très récemment.
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Du 1er au 31 :
Page 155 du premier livre de mon programme!!!
J'éviterai de penser que c'est consternant. Je demeure positif en me raccrochant à la fulgurance que j'ai eu dans la nuit du 30 (celle où l'on recule les montres d'une heure). Nous étions en week-end chez les parents à Léa. Clara fit un bond dans la nuit, cherchant tétine et nainnain. Après avoir réussi à la calmer et à la faire rester dans son lit une fois ses idoles retrouvées, force fût de constater qu'il m'était impossible de retrouver le sommeil tout autant à cause du décalage induit par mon travail de nuit qu'aux vrombissements puissants et incessants de Léa lorsqu'elle dort. Ainsi je me levai. Une fois dans la cuisine, j'ouvris l'ordinateur et mon livre, puis, après le rituel surf sur mes sites humoristiques fétiches (vdm; dtc; jesuismechant; pebkac; abrutis et envoie-du-gros.com )j'entamai ma lecture de 3 heures à 8 heures environ (soit 3h30 de lecture effective-merci le chronomètre d'internet- et 1h30 d'annotations diverses, de digressions, de deux cocas et d'un yaourt au chocolat). Cet épisode fut revigorant malgré la faiblesse de ma vitesse de lecture (une moyenne de 11 pages par heures). Mais je me rassure en estimant qu'une lecture attentive, avec prise de notes, relecture et imprégnation des pensées et explications de l'auteur ne peut guère être plus efficace. Néanmoins, une amélioration de cette vitesse pourra s'observer à l'occasion d'autres lectures moins riches, plus « légères » et lorsque j'aurai enfin lancé mon apprentissage personnel de lecture rapide (tentative avortée il y a quelques années).
Alors voilà, je me retrouve au final à n'avoir quasiment rien entamé, soyons franc; mais toujours avec la perspective d'arriver à mes fins avant la reprise (je l'espère) de mon mastère l'année prochaine. De plus, je n'arrive pas à me résoudre à laisser de nouveau en jachère ma console. J'ai même cédé à un abonnement de trois mois sur le live (pour jouer pleinement à Halo Reach) et j'ai aussi racheté une manette sans fil suite à la rencontre violente et malencontreuse de la dernière avec le sol à plusieurs reprises en l'espace d'une minute.
Aujourd'hui (moment ou cet article est écrit, soit le mercredi 3 novembre) je suis chez moi avec Léa qui est malade, Clara (que du coup je garde). Je ne suis pas allé travaillé hier soir, je prends la nuit de l'autre veilleur jeudi soir. Léa dors encore, je n'ai encore pas lu ce-jour, mon régime stagne, bref, le mois d'octobre est placé sous le signe de la déliquescence (et novembre commence de même)
Mais je reste confiant car je n'ai pas le choix.
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Du 1er au 30 :
Temps plein, console et pas une seule lecture pour l'instant!
Depuis la mi-août je travaille 4 nuits par semaine (du lundi soir au vendredi matin). C'est bon pour les finances (comme j'ai deux heures payées double par nuit ça me fait des semaines de 48 heures) mais je suis éreinté. De plus j'ai cédé à l'appelle de ma console; j'y joue un peu tous les jours, après avoir fait ¾ d'heure de vélo, je joue du pad contre des adversaires de tous pays, le plus souvent en match 1 contre 1. Dernièrement je me suis pris une méga branlée contre un merdeux qui m'a mis 15 à 2, mais le problème est qu'il y a beaucoup de triche, donc c'est dur à savoir s'il visait aussi bien que ça, mais néanmoins il était très rapide dans ses déplacements et très tactique sur la carte.
J'enchaîne les nuits à l'hôtel. C'est dur car tout le monde est tendu du slip à cause de la « nouvelle génération »; alors le matin les boss ne lâchent rien et vérifient mon travail bien plus qu'avant et ergotent à présent sur ce qui avant constituait, d'abord pour eux, des détails mineurs. En tout cas en ce moment je suis souvent accompagné la nuit. Le boss cherche un troisième veilleur, en 15 jours j'en ai vu défiler quatre pour une nuit de "découverte" selon le jargon à la con en vigueur. Lorsqu'ils réalisent tout le taf à exécuter, ça les refroidit très vite. Y'a même un mec de 54 ans qui n'a pas attendu le lendemain 9 heures pour se barrer. Il m'a quitté à l'ouverture du restaurant. Josiane était déjà là, on s'est regardé, elle à dit : « c'est la première fois qu'on nous le fait ce coup-là », puis on s'est marré. Le dernier en date, un jeune rebeu de 21 ans, m'a tout simplement impressionné. Rapide, efficace, attentif et motivé, manifestement simple et sympa. Au petit matin, peu avant 9 heures le boss est arrivé et m'a demandé mon avis entre le jeune et la femme de 47 ans qui était venu jeudi dernier; j'ai penché du côté de Abdel; lorsque je suis parti, il était en discussion avec le boss, j'ai juste entendu le boss lui dire : « ...alors on y va! » J'ai compris que j'allais le revoir sous peu en même temps que je me disais aussi que tant qu'il n'était pas revenu travailler, rien ne présageait de son retour. J'allais donc normalement perdre une nuit de travail par semaine; trois nuits me faisant un peu plus qu'un SMIC; cela me privait de l'opportunité de mettre un peu de sous de côté mais cela avait l'avantage de me donner plus de temps pour Léa, Clara, Masterchief et la sociologie, toujours et plus que jamais dans ma ligne de mire pour l'année prochaine.
Samedi 11 :
Sortie du jeu HALO REACH.
Hier soir le magasin Game m'a appelé pour me signifié qu'aujourd'hui le dernier opus de Halo serait disponible dés 14 heures. J'ai frétillé comme une pucelle qui se rend à son premier bal; j'étais chez ma sœur Annette, j'ai chambré mon filleul Olivier qui ne l'aurait que mardi prochain. On à diner tous ensemble et sommes rentrés vers 22 heures; moi j'étais archi-revé, car j'avais du dormir une quinzaine d'heure cette semaine.
Ce soir on va diner chez une cousine à Léa, coiffeuse de son état, c'est l'occasion pour ma femme de changer de tête. Je récupérerai Halo Reach ce soir, et le découvrirait demain matin (si je suis impatient) ou cette nuit (si je suis intenable).
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