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    Samedi 26: 

    Y'en a marre. Ce soir mon blog sera à jour!

    Oui parce qu'à force de vouloir en priorité rédiger chronologiquement les articles de ce blog, je perds systématiquement, au bout du compte, le récit de mon quotidien. Par conséquent je change de stratégie. Ici et maintenant je rédige mon article consacré à décembre :

    Quoi de neuf en résumé, oui en résumé, car j'avoue que je n'ai pas envie de m'étendre, non pas pour une quelconque coquetterie, mais parce que demain j'ai prévu de me mettre ENFIN dans les révisions, var les partiels c'est début janvier. Donc plus de temps à perdre. Et si je commence à détailler dans le menu le déroulement de ces jours-derniers, je risque de m'arracher les cheveux. D'autant plus que ce n'est pas nécessairement d'un fulgurant intérêt. Alors résumons :

    Côté fac : la semaine dernière à été l'une des plus harassantes de toute ma jeune vie estudiantine. On avait un dossier à rendre à M Brandeur pour le lundi 21 matin dernier délai. Par groupe de quatre, nous devions réfléchir à un problème mêlant le biologique et le social et trouver un sujet. Ma petite équipe était tombé d'accord sur la problématique suivante :

    Quels sont les fondements de la critique de la vaccination par les homéopathes?

    Comme à mon habitude j'ai tardé à me mettre rapidement dans le sujet; mais le pire fût sans doute le découragement des deux nanas de notre équipe (dont Kouma Bamouna qui cette année avait vraiment du mal à s'y mettre), si bien qu'on se retrouva à deux sur le fond à véritablement bûcher. Le jeudi 17 et le vendredi 18 je devais faire mes nuits à l'hôtel. Le mercredi après-midi nous avions les idées mais pas le moindre début d'écriture et un plan qui s'avéra fumeux par la suite. Confiant je m'étais dit que j'allais y passer la journée de mercredi et de jeudi, et que vendredi matin, après ma nuit à l'hôtel, j'irais tel un conquérant porter notre (mon) travail dans la boîte aux lettres du prof. Le jeudi soir j'avais presque rien écrit (juste l'intro-ce qui est débile lorsqu'on n'est pas certain de son plan). Finalement, je le confesse, je me suis laissé convaincre par Léa de zapper mon job (pour elle c'était pour le motif égoïste et valable de ne pas se retrouver toute seule). Bien m'en a pris de suivre son idée. J'ai déclaré un mal de dos à la sous-directrice et suis allé dés le vendredi matin chez mon généraliste en prétextant une vive douleur. Elle m'a arrêté 2 jours pour une contracture musculaire. J'avais le champ libre pour besogner mon dossier. Enfin en théorie car le vendredi, emmener Léa à son taf (à cause de la neige), aller chez le médecin, et le soir, récupérer Clara chez la nounou, récupérer Léa et aller faire un tour au marché de Noël tout en étant bloqué deux heures dans la circulation à cause des intempéries de l'hiver, autant dire que la journée ne fut pas placés sous les meilleurs auspices pour rédiger. Au final, j'ai travaillé sur mon ordi le vendredi soir jusqu'à 4h du matin. Le samedi après-midi et le soir jusqu'à 2h du matin. Et le dimanche : 2heures le matin. L'après-midi Loana et Steeve passèrent vers 15h. Comme je les adore, je leur ai proposé de rester avec Léa pendant que je bûchais en haut et que le soir on se retrouverait pour se faire une bonne bouffe; histoire de garder mon équilibre mental. Je retournai travaille 4 heures l'après-midi (dont 1h30 au téléphone avec Samir, l'autre garçon de mon équipe). Mais la palme de la période harassante pour mes neurones vînt le soir, après le départ de nos amis. 22H30 je m'installais au bureau. Et à part un petit pipi et un petit café, je travaillai sans discontinuer jusqu'à 7h22. Neuf heures d'affilées; je relus grossièrement (si bien que je m'aperçus, après relecture approfondie le lendemain, quelques bouts incompréhensibles et quelques sigles). Léa finalisa la mise en page. On parti à 7h40. Je la déposais au travail avec une demi-heure de retard, je postai mon dossier de 15 pages à 9h à peine.

    Et aujourd'hui. Je ne pense pas que lorsque je rédigerai les articles manquants des mois passés (septembre à novembre) je serai vraiment apte à développer correctement mes aventures. Aussi, je prends le partie de résumer quelque peu le déroulement de ce premier semestre de troisième année. Les cours sont assez indigestes pour le moment; c'est pas clair, pas construit, sans véritable plan; les profs ont l'air à peine motivés par ce qu'ils nous racontent. L'énoncé du cours en jette « épistémologie et méthodologie de la recherche » Mais le contenu laisse à désirer. Le seul intérêt étant à mon avis les pistes bibliographiques qu'ils nous donnent. Le mardi matin, le prof est absent une fois sur deux; on est averti à la dernière minute, des fois par un mot à la con sur la porte de l'amphi. Les TD, c'est les vacances. Vu qu'ils sont pour la plupart dispensés par le même prof que la matière vu en cours magistral, celui-ci a trouvé un moyen d'écourter. On nous soumet un travail de recherche, et si on a des questions, on les pose pendant le TD. En clair venez si vous voulez. Oui je sais on est en fac, mais quand même, je trouve que du côté des profs et des cours, cette année ça sent bien la branlette. Le TD de Josiane Kouscous (avec qui j'ai toujours eu de bonnes notes et de bons rapports) et décidément plus barbant à chaque pallier. Cette fois j'y suis allé deux fois, après j'ai dit « rideau ».

    Et comment s'annonce la rentrée de janvier? Un travail titanesque m'attend. J'ignore toujours si les partiels se tiendront la semaine du 4 ou celle du 11. En substance je dois, en plus d'être à jour dans mes révisions : prendre connaissance des textes d'anglais et établir une liste de vocabulaire suffisant sur le thème de la prison; lire tous les textes proposés par Josiane Kouscous en TD (car un partiel devrait porter dessus); réaliser l'entretien d'une personne en rapport avec un mouvement social rendre un dossier dessus. Moi je pars sur la frac-maçonnerie; j'ai la personne (le papa de Gloria, l'amie de ma soeur) , faut-il encore que je l'appelle. Je dois m'entrainer sur des exercices de démographie (Diagramme de Lexis, nuptialité, mortalité, taux, machin, pyramide des âges, etc). Bref. Demain c'est que le début. C'est pour ça que j'aimerais bien ce soir mettre à jour mon blog. Mais je suis déjà un peu plus sceptique quant à la réalité de ce projet. D'ailleurs il est à présent 21 heures passés. Léa est en bas avec Clara. Je n'ai pas eu le temps de vous parler du plan familial et professionnel. J'ai un peu la dalle et envie de profiter de ma soirée avec mes deux femmes. Je reprendrai peut-être cette nuit. A très vite!! 

    Samedi 26:

    Y'en a marre. Bis.

    Oui je sais je n'ai pas commencé mes révisions. Mais ça ne saurait tarder. Jusqu'à présent je me suis quand même pas trop mal démerdé depuis deux ans. Revenons au blog. Hier nous avions vu la sphère universitaire. Qu'en est-il du reste?

    Ma fille à eu son premier anniversaire le 12 décembre. Pour l'occasion nous avions réservé une petite salle. La famille proche et les parrain et marraine étaient présents. Clara avait commencé la veille, lors de la décoration de la salle, à faire ses premiers pas à l'aide d'un tabouret en plastique. Le frottement des pieds au sol lui offrait une résistance idéale pour l'aider dans ses premiers pas.

    Voici en images ses premiers essais : 

    Bien sur elle fût honteusement gâtée. Et quelque jours plus tard, elle avait à nouveau pléthore de cadeaux pour Noël; manquerait plus qu'elle croit que c'est ainsi tous les mois.

    En tout cas c'est un émerveillement de la voir s'épanouir, et de l'entendre s'extasier sur tout un tas de choses. Dernièrement je lui ai acheté un énorme livre d'images sur les animaux; elle passe son temps à tourner les pages et à les commenter dans son jargon. « Ooooohhhh »; « Aaaaaahhh »; « Wouahhhh »; et « D'oh » (comme Homer Simpson) constitueent ses phrases-types.

    En ce qui concerne mon job. Aujourd'hui j'ai bien envie de me faire virer. Il y a deux ans, le taf était léger. En me débrouillant bien je terminais vers 3h30 du matin. J'avais presque trois heures tranquilles avant d'ouvrir. C'était cool. Puis progressivement on s'est vu rajouter de nouvelles tâches. Et à présent, avec la modification des buffets, je passe une heure de plus à préparer les plats. Au mieux je termine à présent vers 4h30 voir 5h, complètement crevé. Et puis le cœur n'y est plus. J'en ai assez de bosser sans aucune perspective d'amélioration de conditions ou de salaire. Josiane qui bosse depuis 18 ans à l'hôtel n'a jamais eu d'augmentation de salaire. Et puis j'en ai marre de la gueule de con de mon patron, qui un jour, afin de mimer l'intelligence, alors que je lui expliquait en quoi consistaient mes études, m'avait posé LA question philosophique : « Alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi les gens sont si individualistes? » Pauvre connard qui est l'exemple même du mec qui pense qu'a sa grosse tronche et qui méprise ses employés derrière une politesse à toute épreuve. Et puis, raison principale de mon envie de me faire virer était la suivante : le pôle emploi (non futuriste de l'agence pour chômeurs) qui jusqu'à présent complétait à peu près mon salaire, m'a informé par courrier que dorénavant et selon la loi, il ne me verserait mes droits que si je ne travaillais plus du tout; et oui vous lisez-bien. La motivation logique de ce système était de faire peur au demi assisté et de l'inciter à retrouver un boulot à temps plein fissa. Mais la logique humaine du moindre effort, conditionné par l 'écœurement amassé depuis si longtemps face à tous ces gros porcs qui se goinfrent, conduisait assurément à inciter le travailleur précaire, dans une grande proportion je pense, à se retrouver au chômage plutôt qu'a se retrouver dans un travail infâme à temps plein.

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    Au fond, je n'ai pas une nature à profiter d'autrui pas plus que j'en ai de tirer parti d'un système; mais à ce jour je n'ai pas d'autre moyens de subvenir à mes besoins tout en étudiant, qu'en bossant partiellement et en étant complété par les assurances chômage. Aussi plutôt que de me retrouver totalement sans emploi (optique proposée par Léa) je vais avant tout envoyer une candidature à l'ASSAD (service aux personnes); j'ai le maigre espoir que faire le garde-malade en semaine la nuit me permettrait d'avoir un salaire complet et me laisserait cette fois suffisamment de temps ou pour dormir ou pour bosser mes cours. J'imagine qu'il faudra que j'occupe la vieille jusqu'à ce qu'elle se couche (genre vers 23 heures) et qu'une ou deux fois dans la nuit faudra la faire pisser. Ça pourrait être jouable. De plus, j'ai à mon avantage l'expérience du travail de nuit et l'expérience de l'aide aux personnes et de la gestion de situations d'urgence (ambulance); donc la piste peut devenir sérieuse. J'envoie en principe ma candidature aujourd'hui par mail.

    Voilà; l'année touche à sa fin. Je bosse à l'hôtel le soir du Réveillon. M'en fiche; ce n'est pas mes maigres amis qui vont me manquer. Le temps passe si vite; dans une semaine c'est mon anniversaire. L'été prochain (j'espère) j'obtiendrai ma licence. J'aurai sans doute changer de situation professionnelle. Tout va très vite. Ma fille est splendide. Bonne année à tous.

    Jeudi 31.

     Réveillon.............................de con!

    Léa est parti il y a un peu plus de deux heures pour retrouver sa famille en Saône-et-Loire non pas pour faire la fête hélas, mais pour soutenir sa mère dont la mère à succombé cette nuit d'une longue maladie (saloperie de pieuvre). Ma famille ne fais guère plus la fête. Annette et Rodolphe font ça de leur côté avec un couple et les gosses. Ma mère soupe chez Corinne mon autre sœur. Mon père le fait avec sa copine je ne sais pas où. Putain ce que je me sens seul!

     Et moi ce soir et demain je vais bosser comme un con à l'hôtel. C'est d'un glauque.

     Et puis merde encore : je n'ai rien révisé mardi soir; pourtant je ne suis pas allé voir le film Avatar (séance complète); je n'ai rien révisé non plus hier, pas plus qu'aujourd'hui. J'ai claqué 120 € pour me faire dévitaliser une dent qui me faisait affreusement souffrir. En me rendant à pied chez ma mère pour le repas prévu avec Annette et Rodolphe, je me suis arrêté dans un Petit Casino encore ouvert pour m'acheter une bouteille. Je me suis ensuite torché au Jameson chez ma mère. Les trois-quart de la bouteille y est passé; j'étais encore assez vif pour faire l'amour à Léa en rentrant. Le lendemain j'ai lentement émergé le matin, puis le facteur m'a apporté mon nouveau joujou. Je me suis amusé avec mon nouvel appareil photo numérique acheté d'occasion sur internet; l'autre ayant définitivement rendu l'âme après plus de 20 000 cliché (Canon, rien à redire). Et cette après-midi j'ai musardé en courses; j'ai eu l'envie subite d'acheter une webcam et des petites enceintes pour le pc de ma sœur Annette, puis j'ai aidé Léa à préparer son départ.

     Là, je vais aller me préparer tranquillement.. Avant de partir je vais me boire un grand verre de whisky. Après j'irai faire un saut chez Corinne. Peut-être que demain matin j'irai bidouiller l'ordinateur en panne de ma mère suite à un virus. J'ai l'espoir de me coucher assez tôt demain matin, pour me lever assez tôt l'après-midi, pour réviser. Oui! Pour réviser!

    Allez courage mon gars. Ça Faisait longtemps que je n'avais pas été aussi mélancolique. Ma fille me manquerait-elle plus que ce que je veux croire?

    Bon Réveillon à tous (sauf aux cons). Pourvu qu'il n'y ai personne dans ce putain d'hôtel!

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