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    Lundi 18<o:p></o:p>

     

    C’est une Fille!!!

      <o:p></o:p>

    Nous sommes au courant depuis le vendredi 8 août. Léa qui rêvait d’une petite fille, était folle de joie. Moi j’étais heureux mais peu m’importais que ce soit une fille ou un garçon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Rien branlé !! Les cours reprennent dans trois semaines. Et je n’ai pas encore touché mes cours. Mais il me reste trois semaines. Sic…J’ai quand même enfin réussi à me faire envoyer les cours par internet par Annabelle, l’étudiante que j’accostai en premier au sortir du cours de mondialisation en mai. 10 pages Word par matière, ce n’est pas bien gras. Donc le projet de lire au moins une fois mes cours avant la reprise est du champ des possibles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Toujours personne sur ce blog. Je constate sans m’en faire ! Ils finiront par arriver. Mais je pensais, avec les millions de personnes qui surfent sur la toile chaque jour, et croyant également à un quelconque attrait de mon histoire, qu’il y aurait au bout d’un an déjà quelques réguliers à consulter mes pages. Les statistiques restent plates, 48 personnes le mois dernier, un record ! Mais ça viendra. Je ne fais aucune publicité, je n’en parle même pas à ceux qui connaissent mon statut d’étudiant. Je ne profite pas du net pour référencer mon blog sur des moteurs de recherche. Je veux juste voir à quel moment ça commencera à prendre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mon secret est toujours bien gardé. Il y a quelques semaine Léa avait du broder un peu avec sa sœur à qui elle avait rendu visite et qui ne comprenait pas pourquoi je me complaisais dans un travail de nuit. Léa était rentrée un peu irritée, elle voulait tout dire à sa famille. L’idée me paraissait envisageable car je ne craignais pas, contrairement à ma propre famille, les remarques acerbes de la sienne. Mais je ne voulais pas prendre le risque de me sentir obligé dorénavant de réussir à leurs yeux ; je savais comment je fonctionnais. Léa comprit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Personne de la famille à Léa ou de la mienne ne saurait quoi que ce soit de mes études avant que j’ai obtenu au moins ma licence. Avant que je me sois au moins prouvé que j’étais dans une voie dans laquelle je me plaisais et me voyait potentiellement réussir. Car à ce jour je n’étais encore qu’un étudiant de première année qui avait pas mal glandé et qui étais passé de justesse. Pas de quoi crier victoire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Régime : je stagne depuis trois semaines. Mes efforts sont trop aléatoires. Mais je reste confiant néanmoins. D’ici la méga fête chez les parents à Léa le 24 août, j’espère bien être descendu bien en dessous des <st1:metricconverter productid="90 Kg" w:st="on">90 Kg</st1:metricconverter>.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enfin le taf. Je suis revenu à mon contrat initial (2 nuits par semaine, les jeudis et vendredis ou les samedis et dimanches). Lundi 18 au petit matin, je serai en vacances pour trois semaines. Vendredi 22 nous déménageons à vingt minutes de la ville. Je projette de me trouver un travail supplémentaire courant septembre, car là, ça va bientôt coincer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’ai essayé les Fleurs de Bach il y a deux mois. Pas de changement. J’en avais marre de stresser pour un rien en allant au taf, une peur irraisonnée et ingérable. Parfois pendant les trois premières heures de ma nuit mon pouls battait à 120 pulsations /minutes sans discontinuer. Ras le bol de mon immaturité psychologique : j’ai contacté une psy; mon rendez-vous est pour octobre. On verra bien. Je vais peut-être aussi, mais c’est très incertain pour des raisons pratiques, car ce sera désormais à une demi-heure de route, pratiquer le yoga ou la tai chi chuan.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ça y-est. Pour moi c’est les vacances. Je suis crevé et n’ai dormi que trois heures hier après-midi.

     

    Crevé mais content!

     

    Il nous reste une pagaille du diable à gérer, mais qu’importe. Je suis heureux de partir. Quitter cet appartement ou l’on végète depuis 6 ans est un signe positif pour moi. Je suis dans une période de grande confiance. Profitons-en !!

    <o:p></o:p>

    Mercredi 20 : <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Déménagement : H-35 heures.<o:p></o:p>

      <o:p></o:p>

    Il est tard, nous sommes seuls dans les cartons. Nous sommes fatigués. Nous avons quand même profité du début de nos vacances. Hier on s’est fait un Mac Do. Deux amies nous sont tombées dessus par hasard. Nous avons pris le temps de déjeuner ensemble. No stress.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Aujourd’hui, nous avons attendu le mec d’EDF ce matin au nouvel appart. La plage horaire était de 10 heures à midi. Il est arrivé peu de temps après nous. En fin de matinée nous avons rendu visite à ma mère. Puis on s’est fait un petit resto en ville. Léa y avait déjeuné lundi avec sa sœur. C’était un de mes bars de prédilection auparavant. Le nouveau propriétaire proposait une carte alléchante et attractive. Un peu plus tard on a déambulé dans la ville en allant tout doucement en direction de la fac afin que je dépose mon dossier d’inscription. La secrétaire mis ma pochette dans une enveloppe non plus blanche (première inscription) mais marron (réinscription), j’étais fier, Léa aussi ; on s’est regardé en souriant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’ai fais pas mal de changements sur ce blog. La nouvelle rubrique des mois présentés par titre à l’air de faire son effet. Je suis content de constater que les visites gonflent un peu plus. Je me sens moins seul dans cette aventure. N’hésitez pas, amis lecteurs, à laissez des commentaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il me tarde d’être dans le nouvel appartement. Car en ce moment il m’est quasiment impossible de consacrer le temps nécessaire que ce soit à mon régime ou  mes révisions. Mais tout va bien se passer ; je le sais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il va être 22h30. On mange simple devant la télé à cause du bordel un peu partout et du manque d’envie de cuisiner. Ce soir on écrème le disque dur de <st1:personname productid="la Freebox" w:st="on">la Freebox</st1:personname> car je la rends demain. Ma connexion va me manquer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A très vite !! <o:p></o:p><script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>


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    Remarque : la photo est affichée en plus grand format dans la rubrique "photos"!

     

    Mercredi 16 :<o:p></o:p>

              <o:p></o:p>

    Soupirs !!! A moi la deuxième année ! Mais bon Dieu j’ai intérêt à arrêter de glander et à m’organiser autrement ; car bordel, j’ai quand même eu chaud au cul !!!

     <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Cela fait une semaine que je consulte tous les jours le site de la faculté. J’ai enfin pris le temps de valider mon espace personnel et ainsi de voir au plus vite mes résultats. Je savais que les notes devaient tomber autour du 15.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce week-end, suite à une entorse bénigne provoquée lors d’une marche sportive dans les bois, j’étais dispensé de mon emploi. On en a profité, Léa et moi, pour aller rendre visite à sa famille. Nous sommes partis avec Daniel, le frère de Léa, qui était tout fier de nous emmener dans sa voiture tuné. Le week-end fût un régal. C’était toujours avec plaisir que je voyais ses parents. Je réussis à ne pas trop me goinfrer. Je bus raisonnablement whiskys et vins. Je dormis comme un loir. Et j’eux plaisir à reluquer deux cousines à Daniel qui vinrent lui rendre visite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Depuis le samedi, jour de notre départ (Daniel travaillant jusqu’au soir) je connaissais quelques unes de mes notes. Et je fus irrémédiablement amer en réalisant que les matières dites « transversales » me firent plus de mal que de bien. L’italien tout d’abord. Persuadé d’avoir au moins 14, j’éprouvai le froid de l’injustice me glacer le sang à la vue de ce minable 8.5. Note d’autant plus incompréhensible que j’obtins un 11 pour l’italien du second semestre (normalement plus difficile que l’examen du premier). <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre cortège de notes ubuesques. Cette fichue mondialisation et ce vieux 6 tout pourri. 2 points de mieux qu’en mai. J’avais lu au trois-quarts le bouquin recommandé sur le coton d’Eric Orsena (bien nul à mon sens). Alors que pour l’histoire des idées politiques modernes (matière à débat depuis 2 mois car j’aurais du me retrouver en histoire des idées politiques contemporaines, et au demeurant, matière que je ne pris même pas le soin de potasser une heure et dont mes seuls souvenirs remontaient à ma période du lycée et matière enfin pour laquelle je n’avais pas franchement de sympathie) j’obtins la note incroyable de 10 sur 20. La mondialisation, sujet sans doute vaste et intéressant, et le prof qui va avec et que j’aperçus lors de son dernier cours en mai, est une belle auto-pignolade. Il doit avoir la tête comme un melon à se prendre pour le prof du monde, car de la mondialisation au monde il n’y a qu’un pas que ce vieux beau cravaté, grand et mince aura franchi depuis longtemps. Matière transversale, mon cul. L’année prochaine je tâcherai, comme me l’avait conseillé tardivement un des rares étudiants que j’avais osé accoster cette année, de prendre des matières qui ne risquent pas de me foutre dans la mouise. En résumé, le prof de mondialisation se gargarise de son cours de bobo, ce n’est qu’un con arrogant. Je suis très subjectif, je vous l’accorde, mais ça fait du bien de se lâcher.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre surprise lorsque je réalisai que pour les sessions de rattrapage la faculté remet à zéro le compteur des notes inférieures à 10. Et moi qui ai rendu feuille blanche en « concepts fondamentaux de la socio-anthropologie ». Annulé mon 7 obtenu en mai. Il m’aurait fait un bien fou pourtant. Et comment ont-ils pu trouver 4 points à ma copie blanche ??<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bref je suis content mais aussi très irrité à l’idée que mon année aurait pu être bêtement compromise par un manque de stratégie bêta de ma part et d’informations minimales sur le déroulement des épreuves et l’attribution des points.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Bilan de cette année :

     

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Soyons honnête, je n’ai pas travaillé à hauteur de ce que j’aurai dû et pu travailler. Je me suis pas mal reposé sur mes lauriers. Et j’ai trop attendu le dernier moment pour faire les choses. C’est passé !! De justesse !! Ce n’est pas ainsi que j’irai jusqu’au doctorat. C’est bien simple, contrairement à des étudiants sérieux qui cette année ont dû lire quelques livres recommandés par les profs, je n’en ai pas terminé un seul, me focalisant d’ailleurs sur un seul ouvrage pour mes révisions : « Histoire de la sociologie » de Pierre-Jean Simon. Livre au demeurant très fourni et didactique.<o:p></o:p>

     

    La console et l’incroyable aventure du xboxlive au travers du meilleur jeu de tir de tous les temps (Halo en solo, puis Halo 2 et depuis l’année dernière Halo 3) n’auront pas eu raison de moi. Ce fut très dur de m’en défaire. Pour être franc, à 30 ans passés, j’ai même versé ma larme lorsque je me suis résolu à ranger ce bijou de technologie. Toutes ces heures à me battre en réseau, ces graphismes somptueux, tous ces souvenirs dans la peau de Master Chief. Toutes ces parties endiablées. Ces modes de jeu variés, ces cartes tantôt immenses, tantôt confinées. C’était comme emmurer vivant une partie importante de moi et qui ne s’éteindra jamais. Le carton est à côté du bureau. Je regarde encore souvent des matchs de pro-gamers américains sur le site de <st1:personname productid="la MLG" w:st="on">la MLG</st1:personname>, je me tiens au courant de la communauté française sur Halo.fr ou Halorigine. Je sais que j’y reviendrai un jour. Mais je sais aussi, comme lorsqu’on revient sur le lieu de son enfance, que ça n’aura plus jamais le même goût. Je suis inconsolable quelque part de cette irrémédiable perte.<o:p></o:p>

     

    Depuis mes résultats je n’ai fait que musarder à l’appart entre l’ordinateur et la télé. Ça me rappelle ma procrastination de mars et avril. Ce fantôme me terrifie car je n’ai aucune prise sur lui. Mon sort c’est « coup de pied au cul à chaque heure » pour arriver à quelque chose. Ce serait plus simple si je vivais de ce que j’aime. Mais j’aime trop de truc pas assez sérieusement pour me sentir porter. La gravité m’écrase.<o:p></o:p>

     

    Régime : peu mieux faire. Après un début en fanfare, je stagne un peu depuis 10 jours. Une faiblesse de rigueur dans l’alimentation. Mais je reste confiant. J’en ai trop marre de ce gros porc que je vois dans la glace.<o:p></o:p>

     

    Déménagement : encore un bon mois. Les cartons sont déjà là, il ne reste plus qu’à les remplir.<o:p></o:p>

     

    Naissance du bébé. Léa devrait accoucher autour du 20 décembre. Je suis toujours en train de dire "elle" et ma belle-mère à rêvé d'une petite fille. On sera fixé sur le sexe à l'occasion de la prochaine échographie en août. J'imagine parfois la petiote en pro-gameuse en train de massacrer son père sur Halo. Mais il faudra déjà qu’elle ait de bonnes notes à l’école.

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

     

     

    Demain soir je retourne au taf. En principe c’est mon dernier week-end complet. Si le noir en formation s’est fait au boulot et à passé le cap de Josiane le matin, il devrait être intégré au planning pour le week-end du 20 et moi je reviendrai à mon contrat initial (2 nuits par semaine).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’en ai marre de tous ces jobs à la con que j’ai pu exercer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Allez. J’arrête de me plaindre. J’ai quand même eu ma première année de sociologie, ce qui était mon objectif principal cette année. Léa me soutient. L’année qui vient est pleine de promesses. Restons zen !! <o:p></o:p><script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>


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    Titres des articles

    Juillet 2007 - Première année - Licence 1
    août-07 Jour de repos. / Excès de confiance. / Jour sans! / Une certaine allégresse.
    sept.-07 Matin, réunion d'infos. Après-midi, rendez-vous. / Reprise des cours…pour les autres. / La commission se prononce sur mon cas, enfin pas exactement. / Première année? Deuxième année? Rien de neuf.
    oct.-07 8 heures sur place. Quels cours? Quels amphis? Quelle merde! / Journée productive (enfin!) / Bilan. / Cours par internet. / Quoi e neuf côté fac? Quoi de neuf côté boulot? / Peu de nouveautés côté fac! Normal c'est les vacances! Par contre en ce qui concerne le travail...
    nov.-07 Noël avant l'heure! / Mes vieux démons reviennent!
    déc.-07 Clash du 10. Fête ce soir. Et débâcle possible dans 7 jours!!!!
    2008
    janv.-08  Partiels! 3 plantages. Un espoir.
    févr.-08 YESSSSSSSS!!!!!!!!!!!!
    mars-08 Qu'est-ce que j'attends pour réagir?
    avr.-08 Procrastinateur de génie. / Je repousse les limites.
    mai-08 Le miracle n'aura pas lieu! / CLASH avec ma famille!
    juin-08 Plantage réalisé. Pas le moral. Je me sens seul et désemparé. / Béatitudes. Premier semestre acquis, première année peut-être aussi!! Et corps d'athlète en prévision estivale.
    juil.-08 Soupirs!!! A moi la deuxième année! Mais bon Dieu j'ai intérêt à arrêter de glander et à m'organiser autrement, car bordel, j'ai quand même eu chaud au cul!!!
    août-08 C'est une Fille!!! / Déménagement : H-35 heures.
    Septembre 2008 - deuxième année - Licence 2
    sept.-08 (Au début) Pas d'idée de titre!! (Et puis finalement : "a toi ma fille".) / Considérations d'étudiant. / Quel sera cette année l'écart entre projets et réalisations?? / Premiers cours de l'année. / L'ordi portable sur la table du bar! La connexion WIFI qui va bien! La classe! / Fatigué!! / Ereinté!
    oct.-08 Passage à vide. / Guère mieux, la confiance est un combat permanent.
    nov.-08 Tiramisu. / Je n'y arriverai pas!! / Des larmes, un sanglot incontrôlable. / Mon secret dévoilé.
    déc.-08 La valse des minutes. / Soixante-quinze heures d'endurance à compter de ce soir 21h. / Sous le charme de ma fille. / Semaine de folie.
    2009
    janv.-09 Ma fille me manque. Je la verrai demain.
    févr.-09 Grève à la fac, manque d'efficacité et autre joyeusetés.
    mars-09 Quoi de neuf pour mars
    avr.-09 30 bouquins de retard, 20 kilos de trop. Et toujours la grève. Mais je sens que la bête se réveille! / Console; toujours. Révisions; pas encore. Régime; stagnation!! / Petit cas de conscience : forte envie passagère mais violente de tout dire à ma famille.
    mai-09 Discussion avec Léa et décision de tout dévoiler à ma famille.
    juin-09 Badauderie, désoeuvrement, fainéantise, farniente, inaction, inactivité, inoccupation, loisir, paresse.
    juil.-09 Résigné à travailler dur (jusqu'à 5 nuitsd par semaine).
    août-09 Vacances de prolo, console hs et 100 kilos. / Horreur : 100,8 kilos. / Je suis retombé sur un vieil article du blog de janvier 2009
    sept.-09 Yessssssssssssssssssssssss 2.
    Octobre 2009 - Troisième année - Licence 3
    oct.-09 Rien de spécial.
    nov.-09 Homéopathes contre vaccination
    déc.-09 Y'en a marre. Ce soir mon blog sera à jour! / Y'en a marre. Bis. / Réveillon…de con.
    2010
    janv.-10 Un peu (mais vraiment un peu) tranquille avant le prochain semsetre lundi.
    févr.-10 Ah oui! J'en étais à mes résolutions "of the year".

     

    mars-10 Énervé contre moi-même. Envie de me tarter. Malgré de bonnes notes! / La Sertraline aura eu raison de moi! / Oral passé de justesse.
    avr.-10 J'ai décidé d'arrêter!!
    mai-10 Taf à temps plein et examens dans J-8. / Pfffff! Las et désabusé.
    juin-10 Mention bien. Console rangée. Pas plus de taf. / 
    juil.-10 Carpe Diem sans pognon mais détendu. / Vacances à Quiberon.
    août-10 Ma maitresse me manque trop.
    sept.-10 Temps plein, console et pas une seule lecture pour l'instant! / Sortie du jeu HALO REACH.

    Octobre 2010 - Quatrième année - Licence validée. Report d'un an du mastère. Raison tout autant économique qu'intellectuelle.

    oct.-10 Page 155 du premier livre de mon programme!!!
    nov.-10 Page 389 du premier livre. C'est mieux!???
    déc.-10 Optimiste malgré la tempête au loin.
    2011
    janv.-11 1 livre. 4 kilos……hormis cela, ben rien!
    févr.-11 Pas de palabres inutiles!
    mars-11 Mouais bof.
    avr.-11 Même pas le cœur à faire un poisson d'avril!! / Mon super nouveau joujou.
    mai-11 Arrêt maladie.
    juin-11  
    juil.-11  
    août-11  
    sept.-11  
    oct.-11  
    nov.-11  
    déc.-11  
    2012

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    Vendredi 6 :

     <o:p></o:p>

    Plantage réalisé. Pas le moral. Je me sens seul et désemparé.

     

    <o:p></o:p>

    Je n’ai pas révisé cette semaine. Je n’étais pas motivé lundi. Et mardi, recevant mes tristes résultats, je ne fus que plus démotivé encore. En comptant les deux matières de janvier (informatique et italien), j’ai huit matières au total à repasser. Plus clairement je n’ai eu la moyenne qu’à une seule matière pour les partiels du second semestre. Je n’avais pas bossé, j’en conviens. Mais je ne pensais pas que mes notes seraient si merdiques (je ne trouve pas d’autres mots).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La seule matière ou je suis tombé juste c’est « Initiation aux langages spécialisés », et effectivement j’ai eu 14 sur 20.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour le reste, un vieux 8 en italien. Ainsi qu’en « enquête modèles en sociologie ». Un vieux 7 en « concepts fondamentaux de la socio anthropologie ».  Un 4 en « mondialisation ». Et j’ai même été déclaré « défaillant » (c'est-à-dire absent) à une matière où je fus présent et où je rendis, certes, copie blanche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour les rattrapages, la logique universitaire a réussi à me coller deux matières la même heure et le même jour (par chance dans la même salle !!!). J’ai quatre matières le lundi 23 juin, dont une à huit heures (et je serai sensé être encore au boulot jusqu’à neuf heures). Bref, ça va être encore rock’n’roll.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cela fait un mois d’ailleurs au taf qu’on tourne à 2 veilleurs, le troisième a démissionné. A moi les week-ends fastidieux, du vendredi soir au lundi matin. Quelle période faste pour les compétitions sportives en tout genre, vive les joies des groupes de 100 personnes le matin. Et s’ils étaient sympas ces cons là. Les sportifs, quelle plaie. Imbus d’eux-mêmes, arrogants, prétentieux, malpolis, méprisants. C’est vraiment des cons.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En ce moment, j’ai vu sur le planning qu’il y a un troisième veilleur en formation. Peut être que d’ici mes rattrapages je serai revenu à mon contrat initial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On ne se défait jamais de ses vieux démons. C’est ce qui m’a toujours tout (ou presque) fait rater. Dés que je sens qu’un combat tourne mal, je baisse la garde. Préférant précipiter l’échec plutôt que de me défendre bec et ongle sans garantie de succès. Si vous saviez ce que ça m’énerve cette inclination. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avec mes résultats catastrophiques des partiels de mai, je me vois déjà redoubler et me retaper bien maladroitement une deuxième première année. J’en suis encore à me faire des programmes. J’ai pourtant pas mal révisé depuis 15 jours. J’ai bien avancé dans une des matières ou j’ai rendu copie blanche. Mais je ne suis quand même efficace qu’à hauteur de 10 à 30% du temps que je me suis imparti.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je me sens perdant, mais j’ai quand même la niaque (pondérée) pour tâcher de réviser jusqu’au bout. Néanmoins, je ne peux empêcher mon esprit de déjà planifier mes lectures de cet été pour repartir en première année, plus cultivé sociologiquement que jamais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour l’instant je révise la journée (avec le risque de musarder que cela implique). J’ai conscience que je serais plus efficient la nuit. C’est d’ailleurs de la sorte que j’avais révisé pour janvier. Mais j’hésite, j’hésite ! Car le soir, c’est un réel plaisir et une rare joie que de m’endormir aux côtés de Léa, et c’est un véritable crève-cœur que de m’arracher du lit et de m’asseoir devant ce morne et austère bureau. Mais je pense que je vais m’y résoudre malgré tout au moins pour mes révisions. J’en parlerai à Léa lorsqu’elle rentrera lundi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle est partie ce matin avec sa mère. Elle est de communion ce dimanche, moi à cause du taf je ne pouvais m’y rendre. J’ai éprouvé une lourde mélancolie une fois seul. Je n’avais aucun ami à aller voir. Pas un seul ami. J’ai rendu visite à ma mère. Nous n’avions pas grand-chose à nous dire. Elle me parlait du vide grenier qu’elle préparait pour dimanche. J’écoutais sans réelle attention, broyé par l’indicible vacuité qui se dégageait de nous deux. Je ne suis resté qu'une demi-heure. Avant de partir, ma mère me montra ses fleurs qui avaient bien poussés. Puis me motiva à nouveau pour venir déjeuner dimanche à son vide grenier. Je dis que je verrais mais en mon âme je savais que je n’irais pas. Je me sentais gros et laid et inutile et stupide et malheureux. Comme toujours ma mère me fit signe par la fenêtre, je fis un geste de la main puis montai dans ma voiture en essuyant mes yeux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je suis seul jusqu’à lundi. Mon seul pote d’enfance, William, revenu de Paris depuis presque un an a prévu qu’on se voit ce soir. Je n’en ai pas envie. Les amitiés d’enfance, j’ai l’impression, se pérennisent que sur la base d’un même statut social. Il est commissaire aux comptes (titre redondant pour désigner un comptable qui fait de l’audit dans les entreprises), il gagne au moins 1500 € par mois (il reste discret à ce sujet), il vit chez ses parents, et il se plaint qu’il n’a pas de fric. J’ignore si mon objectivité pourrait être faussée par une espèce de jalousie cachée de ma part (pourtant je ne l’envie pas), mais il me semble qu’il devient progressivement prétentieux avec les années. Il me parle de son travail. Moi je n’ai rien à dire sur le mien et ne veut pas lui parler de mon projet universitaire. Je passe donc à ses yeux pour un glandeur sans réel projet. Il a d’ailleurs posé la question à Léa un soir après que je sois parti au travail. Il lui a demandé si je ne m’ennuyais pas trop la journée à ne faire que de l’ordi et de la console. Il sort un peu sa culture politique (il lit le « Canard Enchaîné »). On n’a pas grand-chose à se dire au fond. Je comprends le mutisme des moines, la parole est souvent vaine. Et moi je me sens bête à côté de lui. Je ne sais pas s’il est très intelligent ou si par mimétisme d’appartenance à une classe sociale il se donne malgré lui un air très intelligent en étant sempiternellement critique et caustique. Il m’apprécie, je le sais. Le problème doit venir de moi. Je me sens tellement inexistant sur un plan humain. Je me vois trop souvent comme un con de prolo avec rien dans le crâne et rien dans les tripes. Forcément ce n’est pas l’idéal pour les rapports sociaux épanouissants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette réflexion sur mon statut m’en amène une autre à l’esprit. Je reprends des études universitaires pour exister psychiquement, et donc au final, pour exister physiquement. Car depuis très longtemps je ne suis qu’un mort-vivant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’avais encore plein d’autres choses à dire, la grossesse de Léa, l’appart qu’on a enfin trouvé en dehors de la ville. Je n’ai pas le cœur aujourd’hui à écrire davantage.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si demain la chance me proposait un job qui à coup sur me plairait mais m’obligerait à changer de pays, voir de continent. Je partirais en laissant tout derrière moi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voilà mon humeur du moment.

    Mardi 24 :

                 <o:p></o:p>

    Béatitudes. Premier semestre acquis, première année peut-être aussi !! Et corps d’athlète en prévision estivale. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     Il est des miracles qu’on ne s’explique pas. Etant athée par réflexion, le miracle concerne à mon sens d’autres sphères du monde mais certainement pas ce qui se passe dans ma vie. Appelons ça la convergence de plusieurs facteurs : une certaine chance, une reconsidération de mes résultats et un travail, aussi modeste soit-il, néanmoins fourni, et aussi en dernier lieu une certaine culture et un relatif recul (avantage de l’âge et de l’expérience) qui m’auront permis de contourner certains obstacles. Concrètement, revenons rapidement sur les matières à repasser.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Italien : je me suis résolu à acheter une grammaire. J’ai potassé la veille pour le lendemain. 2 QCM pour les deux semestres, l’un un peu plus dur que l’autre, mais je pense avoir la moyenne aux deux.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Théories sociologiques : j’ai travaillé à l’arrach’ le dernier jour. J’avais à peu près correctement bossé depuis un mois, c'est-à-dire que j’avais été effectif 15 jours sur 30, à cause d’une démotivation passagère accentuée par mes résultats laborieux du second semestre. La veille de l’examen j’ai quand même voulu arriver au bout de mes révisions. J’avais revu l’Ecole de Chicago et Georg Simmel. Il me restait Max Weber à étudier. Plus intéressant que Simmel, je menai la lecture du livre de Pierre-Jean Simon  «Histoire de la sociologie» sur le sujet à son terme. Le sujet fut pile-poil sur Weber. Je pense avoir la moyenne.<o:p></o:p>

    La mondialisation, les étapes et les acteurs du processus de mondialisation engagé depuis le début du 19ème siècle. J’ai parlé de la révolution industrielle, des progrès techniques et scientifiques, de l’accélération de l’information et du transport de marchandises et de personnes, glissant le terme de prolétariat mondial dans la copie. J’ai conclu par le modèle libéral devenant de plus en plus un modèle politique et culturel. Ça me semble pas trop pourri. J’ai eu 4 en mai, là je suis sur d’avoir plus ! Et pourquoi pas la moyenne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Enquête modèles en sociologie. Examen ce matin à 10 h 30. Rien comme cours, juste un document téléchargé sur Wikipédia il y a un mois, sur les méthodes qualitatives. Une lecture assidue ce matin 1h30 avant l’épreuve, une fiche un peu relue juste avant le cours pour bien me rappeler de deux trois noms et anecdotes ; Malinowsky, Roethisligger, les 5 méthodes qualitatives, une critique en tête pour chaque. Le sujet : une expérience de son choix à narrer, expliquer et critiquer. Je suis ressorti avec la banane. Sans doute pas l’œuvre de ma vie, mais j’ai quand même l’impression d’avoir été cohérent, didactique et relativement dans le sujet pendant presque trois pages. D’un 8 en Mai, je vais peut-être passer à un 10, et pourquoi pas tiens, j’annonce 14, par pure intuition.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Nettement moins brillant en « concepts de la socio-anthropologie ». Feuille blanche tout simplement, mon seul véritable échec de ses rattrapages. Je n’ai pas eu le cœur à réviser la veille, préférant regarder les trois épisodes des « Experts » avec Léa. De plus le sujet était d’un hermétisme  absolu pour quiconque n’avait pas vu le cours « les catégories d’assignation et d’identification ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La matière la plus improbable enfin, et la réalité de la bureaucratie administrative en pleine face : une bande d’incapables imbus d’eux-mêmes et sourds à toute demande. Par chance, le con de la vie scolaire que visiblement j’emmerdais, se sentis obligé de m’emmener voir une femme qui me réconcilia avec l’Administration, pieuvre infâme. Jolie, une voix très douce, un cœur à rendre service et un esprit à connaître son boulot sur le bout des doigts. Pas l’ombre de la moindre pédanterie ni même de la plus infime suffisance. Transcendant tellement l’organisme pour lequel elle travaillait que le responsable de la vie scolaire en vînt par mimétisme à me prodiguer toute l’attention que mon cas réclamait !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Et quel était mon souci ??<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Petit rappel des faits ! Au mois d’avril j’ai choisi dans l’urgence ma langue et les deux matières de culture générale (mondialisation et histoire des idées politiques contemporaines). Suite à mes premiers partiels de mai et ayant constaté que je m’étais retrouvé en « histoire des idées politiques modernes », je suis retourné voir la femme noire affable, enfin c’est l’impression qu’elle laissait. Elle me dit que c’était possible de revenir en « idées politiques contemporaines », croyant à un revirement intellectuel de ma part. J’ai cessé de vouloir la convaincre de l’erreur de saisie initiale après trente seconde (soit qu’elle avait mal recopié le code, soit que je m’étais trompé de ligne, mais après tout aujourd’hui on s’en fouttait) tant sa certitude était établi. Elle eu une personne compétente au bout du fil, elle modifia le code de la matière en face de mon nom, j’attendis même qu’elle me le montre effectivement sur son écran, je la sentais qui se contenait.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le mois suivant, nous sommes donc le jeudi 19 juin et je sors de mon deuxième examen d’italien aux alentours de 10h15. Je me rends au bureau de la scolarité, je constate avec joie qu’il faut prendre rendez-vous par téléphone avec M Martin et que les entretiens n’ont lieu la semaine qu’entre 14h et 15h30. Je me dis que ces gens là peuvent bien bosser jusqu’à 65 ans. En redescendant dans la cour je vois M martin en train de discuter avec un employé. Je me permets de l’interrompre pour le problème de mes deux matières qui tombent le même jour à le même heure. Et là, j’ai affaire à un mur. C’est flagrant comme je l’emmerde. Mais bon, nous sommes tous polis. Il est à deux enjambées du bureau d’une collègue, je le suis, il lui fait taper mon nom, et là miracle, je suis toujours en « histoire des idées politiques modernes ».<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J’explique mon cas, la secrétaire de la vie scolaire que j’ai vu en avril, puis que j’ai revu après les premiers partiels de mai pour corriger l’erreur et m’inscrire en « idées politiques contemporaines ». Je rappelle qu’elle a accédé à ma demande sans sourciller. Que si ça n’avait pas été possible qu’il aurait juste suffit de me le dire. Lui se retranche derrière le fait que les matières de culture générale sont à décider normalement le 15 février dernier délai. Je tente de garder mon calme. Lui explique que pour moi ce n’est pas évident d’être au fait de la vie estudiantine du fait de mon emploi. Il m’assène que la responsable de la vie scolaire n’avait pas à me changer après les premiers partiels de mai. Il me dit que je n’ai d’autres choix que de passer la matière « histoire des idées politiques modernes ». Il m’emmène voir une autre secrétaire, je réexplique mon cas, cette fois la personne et douce à regarder et à entendre. Elle m’écoute, elle enregistre ce que je lui dis. M Martin lui fait ouvrir mon profil. Tous deux jettent un œil sur mes notes. Alors la belle personne m’annonce que tout est encore possible, que j’ai passé un bon premier semestre, que je peux encore avoir mon année. Je lui demande de préciser. Je pose une question, elle m’explique et s’emballe à ma place. « Vous êtes bon en socio » lâche t-elle à la vue de mon 15 et de mon 14. J’ai un flash d’une seconde ou je la vois à poil me dire que je suis bon. Cette femme doit être une furie au lit. Elle m’explique des choses et me fait voir mon passage de manière nettement moins compromettante. J’apprends que la langue est coefficient 2 et l’informatique seulement 1, et que ces deux matières ne forment qu’une note, je réalise tout à coup que le premier semestre est pour ainsi dire validé. J’apprends ensuite qu’il faut avoir la moyenne à l’année, et que par conséquent mes notes du second semestre son compensées par celles du premier. Elle me rassure, elle me dit avec raison ce que j’ai besoin d’entendre. Si je peux remonter mon 4 en mondialisation et obtenir quelques points en « histoire des idées politiques modernes » mon passage en deuxième année est possible. Le con de M Martin déclare qu’on a toujours quelque chose à dire dans une matière. Je lui rétorque que mes cours de lycée sur le sujet sont très loin. M Martin, un con de plus dans ce monde de merde. La secrétaire me dit comprendre mon souci, mais me rassure une fois de plus en ma faisant réaliser qu’il me faut juste remonter quelques notes pour valider ma deuxième année. Je ressors rasséréné et avec une forte envie de foutre un coup de boule à M Martin. Mais bon, je suis poli.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La matière en l’espèce. Je la passe dés le lendemain à 11 heures. Et contrairement au mois de mai ou le sujet ne me permis pas de m’exprimer, là je suis heureux de pondre un truc sur « les limites et les obstacles à l’autorité royale dans <st1:personname productid="la France" w:st="on">la France</st1:personname> moderne ». Bon ça vaudra ce que ça vaudra, mais en ayant parlé du siècle des Lumières, des fastes de la vie royale et des guerres qui obèrent le pays, j’aurais peut être une note honorable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’année est torchée. Au pire je valide mon premier semestre, et passerai le second l’année prochaine, et j’aurais tout l’été pour me cultiver. Au mieux, ma première année est acquise, et l’année prochaine, je narguerai la connasse d’Aurélie qui me planta le 10 décembre 2007.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Mes autres projets pour cet été. Régime ! Eh oui, j’ai atteint le poids record de 98 kilos. Et pour 1 mètre 70, c’est clair que je suis à présent dans la classe obèse. Ce soir dernier repas pantagruélique avec Léa et une amie. Dés demain je me mets au sport. Moyens : vélo ou marche tous les jours. Et si le temps et les finances le permettent, je m’inscrirai un trimestre dans un club de sport. Alimentation : régime hyper protéiné (légumes et viandes blanches ou poisson maigre). Objectif, perdre 15 kilos avant la fin septembre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autre projet : relire mon journal sur mon dernier métier d’ambulancier, arranger des choses et tenter des envois en maison d’édition. On ne sait jamais.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cela fait plus d’une heure que j’écris en musique sur l’ordinateur de Léa. J’emmène le mien à réparer dans une poignée de minutes. Je repense à toutes ces magnifiques filles que le soleil rend désirable. Je suis un peu frustré par mon âge. Parfois dans la rue je dois vraiment avoir l’air d’un pervers avec mon regard désemparé et mon gros bide. Néanmoins je suis heureux de la tournure que prend cette année. Déménagement à la campagne. Naissance du bébé pour la fin décembre. Et une deuxième année de plus en plus accessible. Mais déjà le premier semestre validé, et je serai content.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Restons confiant !! <o:p></o:p><script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>


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    Mercredi 14 :

     

    Le miracle n’aura pas lieu !

     

    Je viens de terminer mes partiels du deuxième semestre. Comme pour janvier je propose mes pronostics. Mais assurément il y aura des matières à rattraper puisque pour certaines j’ai rendu copie blanche. Il s’agit en l’espèce de « Théories sociologiques » et « Histoire des idées politiques contemporaines », là je ne pouvais me débrouiller avec mes seules connaissance glanées. Et il est certain que j’ai beaucoup moins travaillé qu’en janvier.<o:p></o:p>

     

    Les autres matières sont : <o:p></o:p>

    Initiation aux langages spécialisés. Passé lundi 5 mai entre 8 et 10 h. J’avais relu vite fait le cours la veille. Le sujet était accessible. Je pense avoir la moyenne. Mais je reste ouvert sur un possible échec.<o:p></o:p>

     

    Note possible : entre 8 et 14. Les paris sont ouverts.

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Italien le lundi après-midi. J’avais des réminiscences de mes cours de terminale. J’ai revu à l’arrache la conjugaison d’ « être » et « avoir » au présent. Force est de constater qu’ils ont du dépasser ce stade au cours de l’année. Des petites questions proposés avec des trous à combler pour les articles, les temps et autres réjouissances. Une grammaire pour débutant et quelques notions sur les temps et la construction des phrases devraient pallier le problème. D’ailleurs au sortir de l’examen j’ai attendu une petite étudiante un peu boulotte mais néanmoins mignonne pour lui demander ses cours. Je dois la voir la semaine prochaine.<o:p></o:p>

     

    Note possible : entre 4 et 8. Les paris sont ouverts.

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    « Histoire des idées politiques », troisième examen du lundi 5. Pas de miracle. Copie blanche. D’une part je n’avais rien révisé (je n’avais aucun cours) et d’autre part lorsque j’ai choisi mes deux matières de culture générale en urgence il y a un peu plus d’un mois je me souviens avoir opté pour le cours sur les idées politiques  « contemporaines » or au moment de sortir le sujet de son enveloppe et de me le tendre, je me rends compte que mon nom figure sur la mauvaise liste (en l'occurence-idées politiques « modernes »). J’explique mon désarroi au surveillant compréhensif à l’accent anglais. J’ai bien conscience que si j’avais eu le sujet adéquat je ne m’en serai pas mieux sorti.  Bref la débâcle. Le surveillant un poil dépassé me tend les deux sujets ainsi que la liste des étudiants concernés (un en idées politiques modernes –mon nom) et un en idées politiques contemporaines. Je note le nom de la fille (qui n’est pas présente à l’examen) ainsi que le nom du professeur. J’explique au surveillant qu’il y a une erreur et demande si je peux sortir immédiatement. Il me répond que oui. Je vais finir de profiter du soleil dehors.<o:p></o:p>

     

    Matière à repasser !<o:p></o:p>

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    Mardi 6 mai, j’ai deux examens. « Théories sociologiques » à 8h. Le cours est trop spécifique. J’avais opté en dernière minute pour les auteurs allemands. L’autre choix étant l’école de Chicago. Avec ma maigre couche de connaissance, un sujet sur Max Weber ou (je ne sais déjà plus le nom de l’autre !!) Georg Simmel (vive mes notes) était peut être du champ des possibles. Mais le sujet donné ne laissait aucune place aux impasses. Trois questions de cours sur l’école de Chicago, puis une comparaison entre cette école et la tradition allemande.

    Après coup, je file directement au bureau de la secrétaire de la vie scolaire afin de rétablir mon nom dans la bonne matière (idées politiques contemporaines). J'explique ma situation. Elle appelle un service demande si c'est possible, l'interlocutrice répond favorablement car les notes n'ont pas encore été saisies?!? La secrétaire me dit d'arrêter de changer de matière, je réitère que c'est une erreur lors de la saisie (j'ai du donner le mauvais code). Je ne suis pas débile me dis-je en mon for intérieur. L'époque des rois m'a toujours emmerdé comme m'a toujours plus intéressé mon siècle. Bref la black n'écoute qu'à moitié ma soif de justice. Je reste asis jusqu'à ce qu'elle me montre sur son ordi qu'en face de mon nom apparaisse bien la bonne matière. L'autre secrétaire mi homme (de face) mi femme (de profil le doute n'étant plus permis) n'a pas levé une fois les yeux sur nous, semblant attelée à des tâches importantes. Je me dis que la bureaucratie c'est vraiment la lie de nos sociétés modernes.

     

    Matière à repasser !<o:p></o:p>

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    Deuxième matière l’après-midi à 16h30. « Enquête modèle en sociologie ». Guère plus emballé que ce matin, je brode autour de « la maison kabyle » de Pierre Bourdieu (je crois). Je cite des faits approximatifs lus il y a deux heures sur le net à propos de ce sociologue à l’aura certaine. La moyenne me paraît très improbable, voire impossible. Mais bon sait-on jamais.

    <o:p></o:p>

    Note possible : entre 3 et 8.Les paris sont ouverts.<o:p></o:p>

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    Hier, donc lundi 13 à 14h : « Concepts fondamentaux de la socio-anthropologie ». Mon inculture est trop vaste. Un sujet sur les zoos-humains. Et sur le contexte intellectuel de leur apparitions. Je donne de large fourchette de périodes. Je parle de la décolonisation, de l’esprit impérialiste et de la mission civilisatrice que se donne les pays puissants de l’époque. Je fais un parallèle dans l’organisation de ces zoos avec ce qu’on connaît de nos zoos traditionnels pour étayer le propos que c’était tout à fait normal et courant à l’époque.

    <o:p></o:p>

    Note possible : entre 4 et 10. Les paris sont ouverts.<o:p></o:p>

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    <o:p></o:p>

    Dernière matière ce matin à 11h30. Deuxième matière de culture générale obligatoire au deuxième semestre. « <st1:personname productid="La Mondialisation" w:st="on">La Mondialisation</st1:personname> ». Il y avait un livre à lire « voyage au pays du coton » d’Eric Orsenna. Très intéressant visiblement. Je l’ai acheté il y a un mois sur Amazon. Je n’ai même pas lu une page. J’ai un peu honte de moi. Forcément le sujet était en plein dedans.  « A l’aide de vos connaissances et en vous aidant du coton tel qu’il est développé par E.Orsenna dans son livre, montrez en quoi le mondialisation est un processus historique qui affecte l’existence la plus quotidienne des individus ». Je rédige rapidement ce qui me semble être une bonne intro. Puis je musarde, hésitant entre rendre ma copie ou me creuser la tête pour sortir deux ou trois conneries cohérentes. J’opte tardivement pour la seconde option et pond un truc qui doit se lire. Mais rien sur le livre d’Orsenna, j’ai juste parlé du commerce triangulaire, avec un peu de chance (vu que ça concernait aussi du coton) il en aura parlé dans son bouquin.

    <o:p></o:p>

    Note possible : entre 4 et 10. Les paris sont ouverts.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    Voilà, les partiels de mai sont passés. J’ai déjà planifié mon programme de révision pour les rattrapages de juin. Une bonne anticipation, un programme béton, et, condition indispensable de tout succès, me tenir scrupuleusement à ce programme. Le passé à montré le contraire, mais là, j’ignore vraiment pourquoi, je me sens prêt à me remonter les manches et à travailler correctement. 

     

    Même jour :

     <o:p></o:p>

    CLASH avec ma famille ! <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je ne pensais pas que ça dégénérerait autant. Un peu maladroitement ce soir chez ma sœur je me suis permis de leur demander de fumer à la fenêtre car ça indisposait Léa. Mes deux sœurs sont parties en live. La plus folle m’a mis dans les dents de balayer devant ma porte avant de faire des réflexions, puis à gueuler à l’encontre de son gosse et de ma mère « on s’en va ! ». Mon autre sœur a été tout autant catégorique. Reprochant à Léa de ne l’avoir pas demandé elle-même. Je regrette de n’avoir pas une bonne mémoire des dialogues, je crains de retransmettre que trop imparfaitement ce qui s’est dit ensuite entre moi et ma sœur, et je finirais par devenir trop subjectif à mon sens. Mais ce qui en est ressorti de sa bouche c’est qu’on est un couple de vieux con. Elle m’a avoué qu’elle ne supportait pas que je leur fasse des remarques sur la propreté de leurs chaussures lorsqu’ils venaient chez nous (notre parquet n’est pas vitrifié). Me lançant blessante « tu préfère nous regarder les chaussures plutôt que de nous regarder dans les yeux ». J’aurais préféré qu’elle me le dise dés le début. Puis elle m’a reproché que je ne faisais rien pour ma mère. Et au fil de son discours j’ai entendu ma mère se plaindre à travers elle. Au fond je crois que ma mère n’a jamais été qu’une petite fouteuse de merde à se plaindre ça et la des comportements de chacun et à passer pour une sainte en arborant une attitude sempiternellement résignée, faussement optimiste et décontractée. J’avais parlé de clopes, et à ce moment là de la soirée je m’en prenais plein les gencives de n’être pas le fils qui répondait au doigt et à l’œil lorsque sa mère le sollicitait. J’avoue que je n’ai pas cet esprit de sacrifice de mes sœurs. L’une se fait garder son gniard toute la semaine et se fait nourrir tous les jours gracieusement depuis 5 ans. Incapable de s’imaginer que ma mère voudrait faire de temps en temps autre chose. Après tout elle aime bien ce rôle servile. L’autre demande impunément à ma mère de venir tous les mercredi matin réveiller son fils incapable de se prendre en charge à 15 ans afin qu’il ne rate pas la venue de sa professeur. Et ma mère bien sur, ça ne la dérange pas. Mais merde à la fin.

     

    Et cet aveu à demi mot que dans les familles il y a toujours des choses qu’on ne dit pas. Oui d’accord, la belle porte ouverte. Mais être aussi critiqué par derrière. Quand j’entends ce que disent mes sœurs sur mon père et quand j’apprends que l’une d’elle va manger chaque semaine chez lui. Putain ce que ça doit jaser dans notre dos. Une certaine hypocrisie est une constante de tout rapport humain, j’en ai bien conscience. Mais trop c’est trop.

    <o:p></o:p>

    Je n’ai pas envie de me forcer à rendre visite à des gens qui au fond ne m’apprécient guère. Et si c’est ma famille, c’est pareil. Si on est trop cons, obtus et égoïstes pour eux, qu’on arrête de se voir. Et oser dire que je préfère la famille de Léa à la mienne (la encore je suis sur d’entendre les doléances de ma mère à travers ma sœur) c’est infiniment mal me connaître. Je n’ai jamais sauté de joie à l’idée de partir en week-end à Digoin (je m’y fait même très chier). Ma famille m’a beaucoup heurté. Pour eux je ne suis que la copie de mon père qu’elles ne peuvent pas blairer. Mon père à ces défauts, il s’est même comporté comme un bel enculé souvent. Ma famille est très imparfaite, je ne suis pas un modèle de vie non plus. Mais je ne conçois pas d’aller rendre visite à mon père puis de baver sur lui ensuite. Ma famille est d’ailleurs souvent un sujet de discorde entre moi et Léa. Elle sait que j’aime sa propre famille mais à petite dose et me lance souvent que si c’était pour aller voir ma famille je serais partant. Des choses ont été dites, et je n’ai pas cette capacité ou cette ignominie de comportement de faire dorénavant comme si rien ne s'était passé. Je n’ai plus autant plaisir à les voir qu’avant. La boite de Pandore à été ouverte.<o:p></o:p>

     

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