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    Dim 28 :

    Ah oui ! J’en étais à mes résolutions of the year.

    Je ne le dirai jamais assez ; le temps passe trop vite. C’est même sujet à stress tant tout file entre mes doigts. Course sans fin entre mes cours, mes lectures ma vie de famille et ma vie alimentaire (c'est-à-dire professionnelle-alimentaire). Un mois et demi ! J’ai même cru pendant une bonne minute qu’il n’y avait eu que 15 jours entre mon dernier article et celui auquel en ce moment même je m’attèle ; lorsque juste avant de vouloir écrire « en ce dernier jour de… » j’ai réalisé que nous n’étions plus en janvier depuis longtemps.

    Enfin j’arrive à dégager un tout petit peu de temps pour tenir mon blog. Aux dernières nouvelles, et juste avant que je vous abandonne, j’en étais, tout émoustillée par cette année débutante, à vous parler des résolutions qui allaient faire de moi un véritable winner.

    Qu’en est-il en ce dernier jour de… eh oui, février ! Les résolutions ont presque tenu bon. Quelles étaient-elles. Ne tournons pas autour du pot, il s’agissait de mincir et de lire régulièrement de la sociologie.

    Mincir : j’ai quand même attendu d’atteindre le poids de 104.4 kg avant de me réveiller. Ainsi depuis le 8 février, je me pèse tous les jours (histoire de voir au réel les dégâts d’une soirée), je mange des pommes aussi souvent que possible, et je fais entre 3 et 5h de vélo d’appartement par semaine. Ce matin je suis revenu autour de 100 kg. Donc je ne lâche pas la pression. Je suis motivé, et je me permets de donner juste un conseil à tous les gros comme moi qui peuvent prendre 1700g d’un matin à l’autre : pesez-vous tous les jours ; je sais les spécialistes déconseillent cette pratique ; mais pour ma part ça  me permet de réaliser à quel point un écart dans la semaine peut foutre tous ses efforts en l’air. Bien sur, il est primordial de s’alimenter normalement et sans excès et de pratiquer une activité sportive.

    Lire. J’ai tenu mon round de « un livre par semaine ». Pendant une semaine !! Mais je ne m’avoue pas vaincu. Ces derniers jours, j’ai été accaparé par d’autres choses en sociologie, notamment finir de lire le cours très intéressant d’un prof sur la sociologie de Karl Marx, et commencer à préparer deux TD qui porteront l'un sur un texte d’Howard Becker et l'autre sur la notion du taux de profit chez Marx, ceci pour le 18 mars et le 1er avril. Donc mes lectures s’en sont trouvées perturbées. Mais choisir un livre, diviser le nombre de pages par sept, et s’en tenir au nombre de pages journellement, et conclure le dimanche par une fiche récapitulative est pour moi un excellent moyen de pallier mes carences en culture sociologique. D’ailleurs ma dernière lecture portait sur Stigmate d’Erving Goffman. A ce propos, lorsque mes fiches seront un peu plus nombreuses, je créerai une rubrique ou elles seront consultables.

    Autre chose. Par élimination il ne reste que ma vie de famille et mon taf. Côté famille, tout va bien (hormis les problèmes de fric qui cisaillent les pattes). Clara grandit bien, sort des mots nouveaux, marche et grimpe partout ; c’est une petite fille qui sait s’occuper toute seule dans sa chambre ; des fois je pose la camera sur un pied et je laisse tourner. Elle sait se faire comprendre, et depuis hier Clara à compris le truc de la fermeture éclair pour ouvrir son parc.

    Côté fric ; c’est la merde. Vendredi j’ai une réunion d’information à l’ASSAD (assistance et service de soins à domicile). Ma mère bosse pour une vieille depuis trois semaines, c’est payé au lance-pierre (40 € pour une nuit -de 20 heures à 8heures) Mais merde putain, ça me rappelle les ambulances. Et les jobs ou on est payé plein pot pour surveiller je ne sais pas quoi. Et cette connasse de vieille, blindé de fric jusqu’à la gueule (propriétaire de plusieurs stations-services) qui exploite ma mère. Va bien falloir que les possédants lâchent le fric à un moment donné ; le système n’est pas viable ; c’est de la pure logique. Allez ferme ta gueule ; ce n’est pas le débat ici. Mais bordel, voir ma mère être obligée à 68 ans d’aller se faire chier chez une vieille connasse pour être à son service pour 40€ la nuit, franchement ça me donne envie de tout casser.

    Bon, on ne va pas s’éterniser à penser à cela. Et quelque part ma mère se retrouve dans une situation dont elle n’a pas cherché à se prémunir absolument. Et pis… et pis rien du tout. Je voulais juste souligner ce fait qui ne m’empêche pas de dormir, de réviser, d’aimer et de profiter de la vie ; mais les gros cons plein de fric, dites-vous bien qu’à un moment donné, va falloir donner. Je ne parle pas de révolution à court ou moyen terme, mais de modèle économique injustifiable et impossible à long terme. Quand un milliard de réfugiés climatiques et de crève la faim viendront frappés à nos portes et bouffer le gros porc gavé jusqu’à la gueule, de quel côté sera l’autochtone nécessiteux qui lui essuie le cul depuis des années ?

    Demain c’est Mars. Et comme dit la pub, un mars et ça repart. Je mincis, je me cultive, je suis de plus en plus motivé par mes études, je fourmille d’idées de recherche. J’ai d’ailleurs proposé une étude sur un an d’un sujet de ma famille à un prof ; il a trouvé ma problématique très intéressante et m’a encouragé. Bref, mon avenir c’est sociologue-écrivain , ou c’est rien !! <script type="text/javascript"> var gaJsHost = (( "https:" == document.location.protocol)? "https: / / ssl.": "http://www."); document.write (unescape ( "% 3Cscript src = '" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type = 'text / javascript'% 3E% 3C/script% 3E")); </ script> <script type="text/javascript"> try ( var pageTracker = _gat._getTracker ( "UA-15005578-1"); pageTracker._trackPageview (); ) Catch (err) () </ script>

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