• 02-FEVRIER 12

    Mercredi 29 :<o:p></o:p>

    Putain ce n’est pas la forme !<o:p></o:p>

    J’ai eu 13,12 de moyenne au premier semestre. C’est bien, sans plus. Sans vouloir entrer dans les détails, je pensais vraiment avoir pondu des trucs excellents à certains partiels. Donc au final je suis un peu désabusé. <o:p></o:p>

    Hier j’ai enfin obtenu par mail la liste des étudiants en master 2 de 2012 et de 2011. Je suis enfin bougé le cul, car en définitive cela aura été très rapide ; un mail à madame Servant, la responsable du master socio, une réponse positive de sa part, puis un mail à la secrétaire. Je suis vraiment mou du genou des fois. Alors au final, à l’aube du premier mars je démarre mon mémoire avec juste des listes de noms de prénoms et rien d’autre.<o:p></o:p>

    Cette semaine c’était les vacances universitaires. Je n’ai à ce jour pas branlé un iota. Lundi et mardi j’ai gardé Clara (et de toute façon avec mes trois nuits à l’hôtel les mercredi, jeudi et vendredi, je suis décalqué jusqu’au mardi). Aujourd’hui ma fille est chez sa nounou depuis 7h30 ce matin. Je n’ai rien branlé encore. Je suis dans une phase d’aboulie totale. Limite dépression.<o:p></o:p>

    D’ailleurs à ce sujet, ça fait bien trois mois que je n’ai rien pris. On n’est jamais sauvé. Mes démons ont repris depuis quelques temps les fondamentaux de mes humeurs. Je sens que j’ai ma garde qui baisse et que les pensées glauques profitent de la moindre occasion pour s’immiscer en moi. J’ai perdu de ma superbe ; je me dénigre à nouveau et sui emplis de nostalgie et de pensées malsaines. Je pleure plus souvent que d’habitude, j’ai le goût âpre de l’échec de ma vie partout dans le corps. Je commence à me haïr et à souhaiter tout mon soûl être un autre. Je suis très inquiet pour l’avenir de mes études et me dis de plus en plus souvent que tout ça ne sert strictement à rien (c’est une « phrase-signe » pour moi de mon état psychique). J’ai fait les tiroirs de notre pharmacie ce matin et ai retrouvé de <st1:personname productid="la Sertraline" w:st="on">la Sertraline</st1:personname> ; j’en ai avalé deux. J’ai appelé ma psy et suis tombé sur le répondeur qui m’a indiqué que le toubib serait joignable demain matin. Je n’éprouve aucun sentiment d’échec à devoir replonger dans les pilules, j’en viens, au vu de mes efforts et de ma bonne volonté, à penser que c’est tout autant nécessaire pour moi que peut l’être l’insuline pour un diabétique. Tant pis, j’aurais plus de mal à bander et à jouir, ma libido va en prendre un coup ; enfin faire l’amour blasé de la vie ce n’est pas mieux.<o:p></o:p>

    Le régime : toujours les mêmes conneries, je fais attention un certain temps puis me lâche totalement. Le vélo m’a quand même bien permis de ne pas trop reprendre pendant ces 15 jours de folie. Entre lundi et mardi par exemple j’ai mangé entre autre un pot moyen entier de pâte à tartiner au chocolat et deux tablettes de chocolat. Je me pèserai dans 15 jours (si je fais mes trois séance de vélo par semaine – c’est le cas – et si je surveille correctement mon poids – c’est le cas depuis ce matin).<o:p></o:p>

    Bref, ce n’est pas trop la joie. Mais je demeure confiant ; ah ah ah ah ! Je n’ai pas le choix. Si je commence à me dire que tout est cuit, que me reste-il alors ? La pure et simple folie ! Alors non, je n’ai vraiment pas les moyens de ne plus croire en moi et en mes études. <o:p></o:p>


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